Qu’on se rassure, en Sarkozie, à défaut d’une Xavière trop estampillée Chichi, on a hérité d’un Xavier. Le gros Bertrand, comme on l’appelle ci et là, a gagné haut la main, à force de courbettes, de flagorneries et autres soumissions, sa place de chouchou du roy. Faut dire qu’il bosse comme quatre, l’ex-agent d’assurances. Il dort pas, il phosphore. Faut la trouver l’astuce pour faire prendre aux syndicats des vessies pour des lanternes. Notre Séraphin Lampion national, catapulté ministre du travail négocie avec les partenaires sociaux comme jadis il refilait des contrats plus ou moins roublards aux p’tits vieux.
Le meilleur d’entre vous pourrait dire Nicolas à sa cour, trop souvent versatile à son goût. Avec le gros, no problemo. Il est à la fois chantre du tout-puissant, exécuteur des basses-œuvres, pourfendeur de ce qui reste de l’opposition et premier de la classe. Son destin devrait basculer prochainement. Son œuvre détruit un à un tous les acquis sociaux. Promis au plus haut niveau ou presque, sous son air patelin et lénifiant, cet homme est dangereux…