Courage Fillon, c’est comme ça qu’on surnommait le sarthois dans les rangs mêmes de la majorité en raison de sa propension à éviter les affrontements et les chocs frontaux. « C’est un indécrottable faux-cul » avait gentiment ajouté à son égard Nico 1er. Ça, c’était avant son intronisation à Matignon. Depuis on pourrait l’appeler Punching-Bull tellement façon Raging en phase terminale, il encaisse de coups sans broncher de la part de celui qui l’a nommé. On se demande à quoi il marche pour résister à un tel tir de barrage. Quand ça baigne, c’est grâce au monarque, quand ça foire (le plus souvent depuis le début du quinquennat), c’est la faute à François. Il n’aurait pas du faire pilote automobile, sézigue, mais boxeur…
Revenu récemment d’Algérie sans avoir réussi à obtenir l’aval de Bouteflika rapport à l’Union Pour la Méditerranée, la figure de proue de l’An Pire, il a encore du se faire remonter les bretelles et souffler dans les bronches par qui vous savez. D’autant que l’omnipotent est intimement persuadé que, s’il avait été à sa place, lui aurait décroché le pompon avec la queue du Mickey en sus. Curieux destin que celui de cet homme résigné à jouer les paillassons de la république. On aurait tellement envie qu’il sorte de sa passivité récurrente, qu’il envoie valser le roy, qu’il pète enfin les plombs ! On souhaiterait tant que le cave se rebiffe…