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L’impotent…c’est la rose.

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ps.jpgL’éloge de la paresse bat son plein, mame prend les devants en essayant d’endiguer les vagues d’éléphants roses cheminant dangereusement sur les déroutes nationales en proclamant le coton tige salivaire comme devoir de mémoire, stupéfiant!

Le Tibet s’invite en France et notre camembert président fuit, courbe l’échine en criant « l’oreal politik parce que je le veux bien »…pourquoi pas mon cher ShARKO.

Poutine se remet au tennis et tient enfin sa coupe des vices « ossete et match !!, Bush n’en démord pas, pour lui c’est toujours Géorgie on my mind mais pour combien de tanks encore.

Aux JO,  Roseline bâche le haut mais faites qu’elle n’enlève surtout pas le bas…

L’INSEE balance des chiffres plus inquiétants les uns que les autres et l’omniprésent roucoule auprès de sa Roxane du cap nègre, que dis-je, ce n’est pas un cap c’est une péninsule sous haute surveillance.

A défaut de cochon dans le mais, Bové a des faux pour le mon810, etc, etc…

Et pendant ce temps là, le microcosme des gauchos chevauche hardiment dans la pampa de Solferino, bientôt le fous le camp de base et un congrès de Reims qui sent déjà le frelaté plus que le pétillant.

Et pendant ce temps là, une électrice s’interroge sur le fait de savoir si « le ps peut être l’avenir de la gauche », elle contacte les peintres à l’huile de coude et attend gentiment qu’on lui réponde…
Et pendant ce temps là,  trois responsables socialistes viennent éclairer un peu plus l’allant terne qui se propage au sein du ps en daignant répondre aux interrogations d’un songe des taies…
Et pendant ce temps là, essayons sournoisement de décrypter ces idées au gramme qui rebuteraient à n’en point douter un casse esthète chinois.

La guerre des trois aura donc lieu.

A ce jour, seuls trois ténors du parti sondé ont pris la plume sans le masque et nous ont donc fait part de leur vision de ce que devrait être la gauche dans un futur immédiat.

Premier constat, les arguments sont connus et le discours éculé, le formatage bas niveau en quelque sorte pour ceusses dont la mémoire flanche ou à qui il resterait encore une vingtaine d’euros à investir dans un engagement militant.

Soyons concis voire circoncis parce que là y’a, à vrai dire,  peau d’zob dans les lettres ouvertes rendues publiques, ça sent la débandade côté projet et concours Lépine, l’innovation au ps semble se réduire comme neige au soleil, et quand on s’épanche on risque fort de tomber de haut.

Première lettre et premier constat, l’assurance des dommages sans aucun intérêt.
François 1er dit le batave y va de sa complainte. Sur les murs j’écris ton nom, sur le macadam j’écris ton nom, sur le sable de paris plage j’écris ton nom, sur la tulle j’écris ton nom…OPPOSITION.
François qui est certainement un chic type, très brillant et assurément le moins nombriliste, souffre néanmoins de son passif décomposé.
les réponses qu’il donne  sont exposées de façon très magistrale mais surtout n’apportent aucune perspective de voir l’avis en rose tant on reste dans le flou absolu.
Grand maire sait faire un bon café sur tulle mais au ps c’est surtout la soupe à la grimace qui convient le mieux en ces petits matins blafards.
Son credo, fédérer des états d’ame pour redonner de la cohérence à gauche. je vous laisse vous délecter avec la lecture de sa préférence à lui.

L'impotent...c'est la rose. dans Politique pdfreponsefhollande.pdf

Le fear facteur sonne toujours deux fois…s’ensuit le voyage au bout de l’ennui de la dame des 35 leurres.
Une lettre donc , pas à élise mais à l’inconnue qui perd le nord express et qui , je vous le rappelle,  aimerait savoir si le ps est l’avenir de la gauche.
Pour Martine, il semblerait que plus c’est court plus c’est bon, la réponse est expéditive voire tout droit sortie du fameux logiciel du parti socialiste de la section locale pour diffuser une réponse cadrée et stéréotypée.
A droite y’a les méchants et viens chez moi j’habite chez une coquine qui te certifiera que sur la highway to elle,  il faut rouler à gauche toute et remettre le social sur le devant de la cène afin que chacun puisse se mettre à table.
Louable mais tellement soporifique, quand la moule s’effrite ça vaut delors.
J’aime bien la Martine mais faudrait voir à donner un peu plus dans le lyrisme poétique voire prophétique parce que là son mouvement de stylo n’a rien de franchement romantique, si tant est que ce soit elle qui l’ait écrite…

pdf dans Politiquereponsemaubry.pdf

Dernière missive de cette tragédie en trois actes, celle du dormeur du valls.
the last but not the least assurément des trois, il semble le plus à même de livrer une vision plus personnelle et beaucoup moins diluée dans le poncif récurrent habituel.
On est loin d’une Martine Aubry mettant cap à gauche, lui s’inscrit plutôt dans le centre mou, parce que tout manuel qu’il soit, Valls me fait penser à la politique mécanique blairiste, allant jusqu’à renier les classes les plus populaires pour s’ancrer dans une gouvernance de centre gauche fadasse et démocratiquement libérale.Il a au moins le mérite de ne pas s’en cacher et doit même se réjouir en loucedé des réformes engagées par l’opulent à la Rolex.
Latté au riz…des deux gauches…l’une reconnaissant le libéralisme,  l’autre ne jurant que par le social, le grand écart qui au final ne rétame que les attributs de ceux à qui on l’impose.

pdfreponsemvalls.pdf

Alors,  après avoir fait le tour des ces lectures, pris deux aspros et avoir comaté 35 heures durant,  suite à une rupture du nerf optique, que reste t-il de nos amours d’antan avec cette gauche …un océan d’incertitudes, au royaume des aveuglés les borgnes sont rois dans leurs bottes, la pente est raide mais au ps y’a bien longtemps qu’ils ont chuté.

Le programme commun, un pc fort, des radicaux lorgnant là ou il faut plutôt que dans la culotte de l’autre zouave, un leader mystique à la francisque pour mettre tout ce beau monde au pas, je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne pourront plus connaître, et pourtant…

A une époque, se dire de gauche c’était aussi chanter que ma plus belle histoire d’amour c’est vous.
Maintenant, ce serait plutôt la ballade des gens autrefois heureux s’entêtant à essayer de retenir une conviction avec un désespéré « ne me quitte pas » tant tout ce beau monde semble jouer perso…

La cerise sur le gâteux aura été l’avénement médiatique de la folle de Chaillot, l’enjouée Ségolène et son extradition du goût, le big one qui aura anéanti toute crédibilité.
Honte à ces militants qui ont vu en cette bécassine une cousine capable de porter un quelconque espoir de renouveau.
Elle aura fait plus de mal que de bien,  alternant le raisonnement par l’absurde et le comique de bourdes à répétition.Celle qui au soir de la défaite électorale aurait voulu être une artiste en enlaçant énergiquement le micro et en remerciant triomphalement la foule d’hystériques heureux amassée sur le parvis de notre dame, donnait une image en total déphasage avec les 47% de déçus et d’inquiets.
Last tchat sur un toit brûlant comme si elle avait atomisé l’omnipotent, alors qu’en fait elle venait juste de dissoudre le ps comme en son temps l’avait fait jacquou le croquant avec le rpr…
La carnassière avait tout prévu, la défaite dans la médiocrité, la prise de la bastille et les têtes qui allaient tomber, sauf que la gauche ne se résume heureusement pas à un parti et encore moins à Ségolène la narcissique.
Nul besoin de refaire le film, l’erreur de casting était évident et ne vallait que par un militantisme insipide et la faiblesse des traditionnels alliés dudit parti.
Même sa tentative de ralliement au MoDem de l’entre deux tours sonnait le glas de cette imposée sur l’infortune, une histoire de digicode frigide et une attente de la miss france d’en bas non assouvie par François dit le bègue dans le milieu auto-risée.
Finalement, cette tragi-comédie aura montré que l’électeur sait faire le bon choix madame bon choix monsieur, des sympathisants ps qui votent Bayrou pour ne surtout pas voter Royal, d’autres qui se radicalisent et font la tournée des ans foirés avec Besancenot.
Pire encore, les incohérences récurrentes s’accumulent dans ce faux Montebourg de saints honorés, les retournements de veste se font légion, la chasse à la sorcière bat son trop plein de rancunes, le ps ne tendrait-il qu’à devenir un réseau de courants d’ères, chacun se voyant désormais en haut de la fiche…Edvige ou pas, et la belle du caddy a  les yeux de voeux lourds, du très lourd même.
Elle se pose,  malgré son échec piteux dans la course à l’Elysée,  comme la seule capable de porter le ps et plus généralement la gauche vers l’Eve reste et son Eden élyséen.
Sauf que n’en déplaise à la sourde caustique, les gens de gauche en ont plutôt marre de cette nana là, c’était bien mieux avant, et l’on comprend d’autant plus, pourquoi le facteur avec un discours certes utopique et parfois caricatural récolte ceux qu’il a semés dans cette course à l’assurance chère.
Royal se fout de la gauche de la gauche, son leitmotiv se résume à se prétendre la meilleure, ça irrite et pas qu’au sein du ps.  Elle ne sait plus trop ce qu’elle débite la mademoiselle, dernièrement elle y allait même de sa fulgurante conversion au bouddhisme, la rencontre avec le Tibétain aux lunettes lui aura ouvert l’esprit, elle envisage désormais de se rendre au Tibet sauf que là elle joue la carte du grand n’importe quoi et de l’opportuniste, surtout après avoir clamé l’excellence de la justice en chine, la bravitude sur la grande muraille et n’avoir fait que caresser dans le sens du poil les disciples de Mao.
L’on pourrait également faire l’inventaire au niveau local de la gestion des régions dirigées par le ps, de la casse sociale qui malgré les apparences est mise en oeuvre, du clientélisme et des passe-droits, des petits barons locaux qui s’approprient des fonds publics ou des idées à se faire harkis haras qui rit, etc, etc…

Alors le ps est-il l’avenir de la gauche, à vrai dire on s’en cogne un peu de la réponse apportée par les pontes, parce que le parti a beau nous bassiner avec son hysme à la joie et que demain il fera à nouveau beau, il n’empêche que dans quatre ans, les sarkophiles auront toutes les raisons d’y croire et Besancenot aussi.
La radicalisation a du bon parfois, qu’on se le dise.

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