Le maître du monde (appellation Askolovitch in JDD incontrôlée) s’est magistralement planté à deux niveaux au bas mot (j’ai pas dit Obama) en ce week-end dernier. Premièrement, son si chéri G20 n’a même pas accouché d’une souris, pas plus d’un ragondin, à peine d’un rat d’égout. « C’est un sommet historique » qu’il a dit quand même pour rassurer son surmoi. Pour au moins tromper deux personnes, oserait-on ajouter. Lui-même et son ego. Son auto-satisfecit récurrent ne ravira que les nervis du prince façon Lefebvre inutile, Christine Lagaffe, le sous-commandant Darcos, le gros Bertrand du Déclin ou encore Nana la Murène…
A Washington, Barak pointait aux abonnés absents et Georges Doubble-you n’avait que faire de ce néo-foutriquet, jadis si courtisan. Faut pas pousser Laura dans les orties, ça sentait enfin le ranch pour le vieux cow-boy sanguinaire. Il n’en avait plus rien à secouer de faire semblant de cirer les talonnettes de l’opportuniste frenchie. Petit tu es, petit tu resteras. Et les effets de manches ou les rodomontades de l’agité tricolore glissaient sur la peau des puissants, de la Russie jusqu’à l’Inde en passant par la Chine. Comme le grand Killy avait su le faire sur la neige fraîche de Haute-Savoie mais avec des spatules.
Le grand blanc, c’est un peu ce qu’avait été ce G20 au niveau couverture médiatique gauloise. Juste une brève, parfois un entrefilet, une vague tentative d’esquisse d’article dans le Figaro. Mais le cœur n’y était pas. Tous, même le très potin Gala était fasciné par la joute socialiste. Dur, dur pour un héros. Lui, Sarkoman, qui avait imaginé, dixit le Canard, imposer cette date du 15 novembre à la planète pour phagocyter le congrès du PS, s’était planté dans les grandes largeurs. Peine perdue car la peine capitale est abolie aurait rappelé Gainsbourg. Le sauveur de l’humanité se retrouvait Grosjean comme devant. Ça ressemblait à un flop, sa chose internationale. Le grand vase communicant s’était transformé là en une carafe vide ébréchée…
Bon ce jour-là comme d’habitude, les éléphants s’étaient entretués. Depuis la nuit des temps, c’était leur rite, leur coutume, leur raison de vivre. Bah, c’est ça qui avait passionné les médias accourus à Reims comme des chacals en mal de carcasses tièdes. Un journaliste pour deux militants avait-on même entendu à la téloche. Les plumitifs avaient pu jeter tout leur fiel sur le parti en implosion. L’encre des vautours avait noirci les pages des baveux de chez nous. Miroir, mon beau miroir, qui est la plus star, Ségo ou moi pouvait désormais se lamenter au palais le promeneur pas vraiment solitaire d’Euro-Disney. Question cruciale au demeurant puisque désormais les élections au plus haut niveau ne se jouaient plus sur un programme mais sur un «story-telling» ad hoc, mon capitaine…
Article relayé par


J.L
18 novembre, 2008 à 6:18
Le magazine 7 à 8 avait pourtant mis le paquet sur Sarkozy en le suivant dans tous ces déplacements à Washington. Grave échec de communication, là ! http://www.coulisses-tv.fr/modules.php?name=News&file=article&sid=6064
Gonzague
18 novembre, 2008 à 7:49
La presse amie a essayé pourtant de nous faire croire que ce sommet était un évènement. Un peu, et puis elle aussi a vu qu’on nous vendait du vent. Comme toujours avec Nicolas !
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