Ainsi chantait Françoise Hardy à la fin des sixties. Notre très saint-père a du trop écouter la longiligne idole quand il était petit. Chaque jour ou presque depuis le début de son pontificat, il participe de près ou de loin à des pantalonnades qui ne cessent d’étonner. Rappelons ses derniers faits d’arme. Rapatrier dans le giron de l’église un négationniste. Cautionner l’excommunication d’une maman qui a fait avorter sa petite fille de neuf ans. Cette dernière avait été violée par son beau-père et elle attendait des jumeaux. La grossesse de la fillette comportait de hauts risques et mettait sa propre vie en danger.
Hier, il persiste et signe. A bord de l’avion qui le menait au Cameroun pour son premier voyage officiel en Afrique, continent ravagé par la sida, il déclare sans vergogne une stupidité sans nom : « le problème ne peut être vaincu par la distribution de préservatifs. Cela ne fait que l’aggraver. » A ce niveau d’irresponsabilité et d’inconscience, on ne sait si on doit rire ou pleurer…