Alors que la cupidité sans limite du capitalisme conduit aujourd’hui une partie de l’humanité à finir de détruire notre éco-système, certains se lèvent et se battent pour arrêter le carnage.

Le Che Guevara des temps modernes s’appelle Paul Watson, capitaine du Sea Shepherd, le « berger des mers ». A bord de son bateau pirate il pourchasse les bateaux usines japonais ou islandais qui abattent les cétacés au coeur des sanctuaires baleiniers, au mépris des lois internationales. Le sea shepherd donne aussi la chasse à ceux qui tuent illégalement les bébés-phoques et les dauphins.Paul Watson n’est pas le gentil écolo baba-cool, pacifiste et impuissant qu’aiment tant nous montrer les télévisions. Il a compris que pour faire respecter des lois qui, faute de volonté de les faire appliquer, restent des chiffons de papier, il faut se battre et parfois risquer sa vie. Paul Watson n’hésite pas à éperonner et à couler les bateaux-usines qui refusent de quitter les sanctuaires baleiniers. Dans les vidéos stupéfiantes qui suivent vous le verrez aux prises avec les pêcheurs voyous, les garde-côtes canadiens et japonais, qui au lieu de faire respecter les lois et d’arraisonner les braconniers les protègent, et essaient d’intimider voire de faire la peau à Paul Watson et son équipage.

La presse parle parfois d’ »éco-terrorisme » à propos de ce type d’action. Ce mot bien pratique de terrorisme permet de mettre dans le même panier tous ceux qui usent de la violence, et les résistants français étaient aussi taxés de terroristes par la propagande allemande à l’époque des nazis. Quand tous les autres moyens ont échoués, il y a des situations dans lesquelles la violence reste la seule façon de faire appliquer la justice. On pourrait citer  à ce propos – en l’étendant à un souhaitable droit mondial – la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, article 20 : « dans tout gouvernement libre, les hommes doivent avoir un moyen légal de résister à l’oppression; et lorsque ce moyen est impuissant, l’insurrection est le plus saint des devoirs ». Un passage qu’on se garde bien de nous apprendre à l’école. De façon de plus en plus évidente, les entreprises multi-nationales qui affrêtent ici des baleiniers ou fabriquent là des pesticides mettent le monde en coupe réglée comme la plus puissante des mafias, au mépris des lois, de l’environnement et des hommes, et avec la complicité de nos gouvernements.
Aujourd’hui, des hommes se sont levés pour faire changer ce monde.
site du Seashephered : vous pouvez faire des dons en ligne, acheter des T-shirts et vous porter volontaire pour aider la flotte de Neptune, à bord de leurs bateaux ou de chez vous.

Le Farley Mowat, autre bateau de la flotte de Neptune,  attaqué par les pêcheurs français à St-Pierre et Miquelon

Paul Watson touché par une balle tirée par les Yakuzas japonais

Le zodiac du Sea Shepherd s’interpose pour empêcher la mort d’une baleine

Le Sea shepherd attaque un baleinier japonais

2 marins du Sea Shepherd capturés par des baleiniers japonais