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Carla et les chics types

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En Sarkozie, il fait bon d’être ami de Carla. Ça autorise au pire à rencontrer l’omnipotent et à manger un morceau avec lui. Ça, on le laisse aux moins chanceux genre Louis Bertignac, Julien Clerc ou même Julien Doré, des soit-disantes voix de gauche. On risque l’overdose de fondue (son plat préféré) ou au mieux l’indigestion de pizzas (son péché mignon). Le tout arrosé d’eau minérale naturelle. Avec obligation en sus de subir la logorrhée narcissique de l’hôte prestigieux pendant tout le repas. Bonjour la soirée sympatoche.

Ça permet aussi dans le meilleur des cas de trouver un bon job. Ainsi en janvier dernier, Marin Karmitz, l’ancien gauchiste et pote de Carla, a été nommé par le chef de l’état, délégué général du Conseil de la création artistique sur les conseils de son épouse. Ainsi plus récemment, Philippe Val proche de Carla, a été nommé directeur de France Inter, par Jean-Luc Hees, lui même nommé par Sarkozy et conseillé par Val. Vous me suivez ? Ainsi toujours, au dernier remaniement ministériel, Frédéric Mitterrand, ami de Carla et de sa maman, s’est vu offert le prestigieux portefeuille de ministre de la Culture.

Dans un autre style, Pascal Rostain, paparazzi de son état, est devenu quasiment le photographe officiel de l’Elysée. C’est pourtant lui qui avait pris la fameuse photo de Cécilia Sarkozy et de Richard Attias à New York en 2005. Celle qui avait tant énervé Chouchou. Mais le sulfureux photographe est l’ami de vingt ans de l’ancien top model, ça aide !

Denis Olivennes, un autre copain de Carla, lui, a décroché l’interview exclusive du guide suprême pour son Nouvel Observateur en dérive tribord. Hasard ou coïncidence, pour réussir dans la vie, mieux vaut être proche de la femme du chef. Décidément notre tout-puissant semble aimer être sous influence de ses épouses successives. Rappelons-nous la soirée du Fouquet’s où c’est Cécilia en personne qui avait décidé du choix des prestigieux convives. Souvenons qu’Hortefeux, le meilleur ami de Sarkozy n’avait pas eu l’Intérieur dont il rêvait, à cause de la libératrice des infirmières bulgares qui l’avait dans le nez. Et que Lefebvre n’avait pas eu le moindre strapontin ministériel car sa tronche ne revenait pas à la Pompadour de l’époque.

Bref, si l’on veut comprendre les choix et les évolutions politico-médiatiques du roitelet, un seul mot d’ordre : cherchez la femme !

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