Notre national président ne peut-il plus se voir en peinture (ou plutôt en photo) ? Tel le Dorian Gray d’Oscar Wilde, ne perçoit-il pas derrière les images figées de sa propre représentation, les travers et les vices d’une vie marquée par l’ambition, les coups bas et les trahisons ? Ce sont des questions qu’on est en droit de se poser quand on voit l’étrange réaction que le chouchou de Carlita a eu face au célèbre photographe Platon qui avait décidé de tirer le portrait des chefs d’état du monde entier lors de l’assemblée générale de l’ONU en septembre dernier.
49 des puissants de la planète se sont prêtés au jeu du cliché. Pas notre taupe modèle. Il s’est même encore énervé comme à son habitude. « Il était si impoli et agressif. C’était un choc pour moi. Quand je lui ai tendu la main, il l’a regardée et a refusé de la serrer. Il a dit (en français dans le texte, ndlr): » Qu’est-ce que c’est?! Non! Je déteste les photos! ». Et il est parti en agitant la main en l’air et en criant: « Je déteste les photos », témoigne Platon.
Pourtant, à une époque pas si lointaine, notre Narcisse aimait admirer son visage. Il pensait même chaque matin à la présidence en se matant dans la glace tout en se rasant la barbe. Sont-ce les calamiteux résultats de sa première moitié de quinquennat qui l’empêchent désormais de se regarder en face ? Craint-il que la vision de son image fixe lui dévoile toute l’inanité de son mouvement perpétuel ?
Quel mal interne a-t-il peur qu’un cliché nous apprenne ? L’immobilité d’un instantané risquerait-elle de servir de révélateur de sa vaine politique ? Pourquoi son agitation frénétique n’accouche-t-elle que de chimères ? Que reste-t-il de la politique de civilisation sortie du diable vauvert un jour de voeux présidentiels ? Quid dans six mois de sa nouvelle marotte, l’identité nationale ? Quelle logique y-a-t-il à prôner la mémoire collective, la nation et tutti quanti tandis qu’on cherche en même temps à supprimer l’histoire ?
Pourquoi chez lui tous les jours, une idée chasse l’autre pour finalement déboucher sur un flop ? Brasser de l’air 24 heures sur 24 est-il un principe de gouvernance décent ? Quel besoin a cet homme de sans cesse casser le jouet que les français lui ont imprudemment confié ? Le moment ne serait-il pas venu de se poser et de réfléchir calmement aux choses de ce monde. En a-t-il la capacité intrinsèque ?
Ô temps suspends ton vol ! lui susurre Lamartine…
dadavidov
8 décembre, 2009 à 7:19
Il déteste les photos… Il est donc comme ces gamins qui ne veulent jamais se faire prendre en photo ! Finalement elle a bien du courage Carlita
babelouest
8 décembre, 2009 à 7:56
Comme le suggère Dadavidov, cet homme largement quinquagénaire n’est encore qu’un gamin. Avec ses peurs, ses aversions, ses coups de tête, ses copains et ses souffre-douleurs, SES jouets qu’il casse avec délectation et SA petite copine (pas toujours la même) avec qui il se mariera quand il sera grand, son goût pour ce qui brille, ses colères et ses passages à vide, il montre clairement qu’il aura bientôt dix ans, et qu’il est important. En fait, IL est bien le plus important, dans le monde qu’il s’est façonné, puisque son attention sélective et papillonne refuse de voir le reste.
Et puis, quand les choses tournent un peu mal, bien vite il se réfugie derrière quelqu’un d’autre qui saura le protéger. C’est celui qui range ses jouets quand il crie ailleurs, le débonnaire et solide François. C’est celui qui enguirlande les autres petits garçons quand ceux-ci refusent de jouer avec lui, le harangueur Frédéric, secondé par Dominique, Valérie, d’autres éventuellement. Toute une coterie, autour de lui, lui fait comme un rempart. Un peu plus petit que les autres, il est sans doute pris en pitié par certains.
Qu’il est dur d’être un enfant, dans ce monde de brutes !
Nicolas J
8 décembre, 2009 à 8:15
J’ai bien une idée de répons à la question finale…
lediazec
8 décembre, 2009 à 9:23
Cet homme est bon pour des séances. La photo est quand même une donnée importante dans son job. De son éclat, de son angle, de son profil, dépendent les chiffres qui vont s’afficher dans les sondages… Bizarre.
Au fond, il doit se détester. Il doit trouver l’image réfléchie pas à son goût. Pas assez belle. Dans la rumeur de son silence il doit se trouver moche.
Pour une fois, il a raison.
Dernière publication sur Kreizarmor : Place Vendôme, haut lieu de l'indécence
CC
8 décembre, 2009 à 10:00
Hello !
Benlors ! tu lis pas mon blog ?
http://www.bahbycc.com/2009/12/sarkozy-changeencore.html
Bises,
CC
Oops ! Une erreur est survenue.
L'accès au blog est momentanément impossible,
veuillez nous excuser et ré-essayer dans quelques instants.
Retour ou Écrivez-nous si le problème persiste.