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Accident du travail ou arrêt maladie ?

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berluhallyday1.jpgMême si des hommes meurent de maladie, de faim, de torture ou, tout simplement, d’indifférence, que d’autres se suicident en prison dans le mépris le plus total, cela n’empêche ni le plaisir, ni le bonheur d’un grand nombre d’hommes et de femmes. Savoir que Johnny est tiré d’affaire, est un immense soulagement pour les fans et pour les businessmen. Seul point noir : il ne sera pas prêt pour sa tournée d’adieu du mois de janvier. D’abord la santé, que diable ! Dans l’ensemble, les choses vont bien pour Johnny. Il est aimé et il le sait. Je vous donne pour preuve les propos de son assureur en personne, monsieur François Chiesa, du groupe Pont Neuf (si, si !) : « Ce n’est pas grave, on paiera, c’est notre métier ! Ça fait vingt ans que je l’assure, c’est la première fois qu’il m’arrive un tel sinistre avec lui. Auparavant, c’était essentiellement pour des problèmes liés aux intempéries« . De telles paroles arrachent des pensées émouvantes.

En cette période de dinde farcie, réjouissons-nous, mes chers frères, mes chères soeurs, tout le monde n’a pas la chance de compter avec la solidarité et les moyens médiatiques nécessaires pour se faire entendre. L’indifférence nous guette, y compris les célébrités. Surtout les célébrités. L’oubli est chose cruelle pour qui vit du feu des projecteurs.

Un qui a eu une chance inouïe c’est Olivier Besancenot. Ce néo-révolutionnaire, postier à Neuilly-sur-Seine, ostracisé par la classe politique pour son radicalisme idéologique, a été hospitalisé pour une fracture au doigt causée par les forces de l’ordre suite à une interpellation musclée. Formés à la va-vite par David Douillet, ne maîtrisant pas encore la technique de l’immobilisation en douceur, surtout s’agissant de dangereux activistes, les gendarmes n’ont pas hésité à s’y employer. On ne badine pas avec la gendarmerie dans ce pays. A propos de clé, voici la version du leader du NPA : « Plusieurs personnes ont été interpellées, mais trois, dont moi, avons été emmenées dans des locaux, à l’intérieur de l’Assemblée par des gendarmes qui nous ont pris de manière musclée. Des gendarmes nous ont emmenés avec une clé de bras en prenant la moitié d’un bras et en remontant très très fort, il y en avait un qui était particulièrement zélé avec moi – je le lui ai fait remarquer d’ailleurs. Il m’a collé la tête contre le mur en montant la clé assez haut. Un gradé lui a dit d’ailleurs ‘recule maintenant’. A ce moment j’ai entendu un petit craquement« .

C’est d’un index estropié et tout endolori qu’il pointe l’intervention des forces de l’ordre. Quarante-cinq jours d’arrêt de travail. « C’est beaucoup, dit-il. On se pose la question de porter plainte pour violence… »

Les mauvaises langues (dont moi) vous diront : elle n’est pas tombée si mal cette fracture au doigt !Avec la plainte subséquente, c’est une façon de se défendre sans se faire oublier. C’est ça, aussi, l’opportunisme politique. Et la poste dans tout ça ? Plus tard. Plus tard…Le visage ensanglanté de Silvio Berlusconi, victime de l’agression que l’on sait, fait le tour du monde et suscite le commentaire, voire davantage. Cet acte est l’œuvre d’un déséquilibré, nous dit-on. Pourquoi pas. Mais, déséquilibré ou pas, la chose interpelle à plus d’un titre. Quand la violence pointe son nez dans la démocratie cela n’est bon pour personne. Que nous soyons contents ou pas de ce qui arrive au très insolent et fort goujat chef du gouvernement italien, la question première est : pourquoi en arrivons-nous là ?… Le sang, la peur, l’hystérie, les bons ingrédients pour la bonne soupe. Ça touille dans les cuisines de la politique des plats à l’odeur un peu bizarre. Si ça ne sent pas bon, on se bouche le nez. Ça tombe dans le sens. La cote de popularité de Berlusconi fait grimpette dans l’opinion. La visite des joueurs du Milan AC, ainsi que les « vœux de guérison » de la part du président Barack Obama, l’ont rendu aussi euphorique que la consommation d’une substance illicite.

PS. Dernière minute. Notre ami, journaliste et chroniqueur de radio, Guy Birenbaum est mis en examen pour diffamation de Yves Bertrand dans son livre « Le cabinet noir ». Il a tout notre soutien.

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