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Narcisse et le pot aux roses

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sarko502.jpgMars et ça ne repart pas. Le chômage progresse en notre douce France à la vitesse d’un Usain Bolt en  forme olympique. 79 000 demandeurs d’emploi en sus juste pour le mois de février. On se remémore avec cynisme le visionnaire slogan de campagne électorale de Narcisse : Travailler plus pour gagner plus. En route pour la gloire ajouterait Woody Guthrie !

Mars, c’est le mois guerrier. Sarko et sa clique réceptionnent par missive des balles de 9mm. Remarque bien, ça vaut mieux que de les recevoir dans le bide. MAM en profite pour crier haro sur l’ultra-gauche. L’enquête révèlera beaucoup plus tard que cet épiphénomène était en fait l’œuvre d’un malade mental. Qu’importe le mal est fait. Faire feu de tout bois pour stigmatiser l’ennemi supposé est une constante du sarkozysme.

Mars et le crêpage de chignons. Boutin et Morano s’étripent sur la question du statut parental. La bigote ne veut pas entendre causer d’homoparentalité tandis que la murène soutenue par son mentor fait preuve pour une fois de clairvoyance. Brûlons un cierge tandis que Narcisse déclare à l’adresse de Cricri d’amour : “Quand on n’est pas content, on s’en va.“ Elle sera du reste lourdée sans ménagement au prochain remaniement.

Mars et les vraies-fausses vacances du couple bling-bling. Ils profitent d’une visite officielle au pays des aztèques pour se faire dorer la couenne sur une plage paradisiaque au frais de la princesse. Plus exactement dans un palace ultra-chic appartenant à un narco-banquier. L’argent n’a pas d’odeur rappelle le vieil adage…

Mars et le début du printemps. Narcisse a trouvé le pot aux roses. Et il cueille tout ce qui tombe à portée de sa mimine. Lang d’abord qu’il envoie fumer le cigare à Cuba, Rocard ensuite qu’il somme d’aller se faire congeler chez les esquimaux. J’aime les roses fanées chantaient Dutronc, Gainsbourg et Jane…

Mars use même les plus warriors. A Ornans face aux salariés d’Alsthom, Chouchou affiche un gros coup de fatigue. Non seulement il a les traits tirés comme une vieille squaw mais il annone à peu près n’importe quoi. Quitte à se vautrer dans un populisme facile et à vilipender les élites jusqu’à arriver à se demander à leur encontre « à quoi ont servi toutes leurs années d’études pour avoir autant de mauvais sens ?« 

Mars attaque. Trois millions de manifestants se retrouvent dans la rue le 19 , jour de la grande grève contre la crise en général et contre Sarkozy en particulier. Qu’importe, quelques jours après devant un parterre de députés UMP, ce dernier ose avouer qu’il a « la banane« . Il lâchera en plus cette confession quasi infantile : « Je rêvais d’être président de la République et je le suis, donc ça va. » La veille, il avait fait de la propagande à Saint-Quentin, le fief de Xavier Bertrand, devant un parterre de militants complaisants. La ville avait été déclarée ville morte toute la journée. Les gens ne pouvaient plus sortir de chez eux tellement les forces de l’ordre avaient cadenassé l’endroit.

Mars ou crève ! Ça tangue à l’UMP. Galouzeau a ressorti la boite à claques. « On n’attend pas de lui qu’il soit sur-vitaminé, mais qu’il soit sage » dit-il au sujet de qui vous savez. Baroin s’y met aussi et critique le retour de la France au sein de l’OTAN. Pendant ce temps-là, Lefebvre et Bertrand se cherchent des noises. L’assureur ne supporte plus les aboiements du pitbull. Il a même demandé à Narcisse la suppression du poste de porte-parole de l’UMP. Bonjour l’ambiance !

Et nous n’étions qu’en mars…

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