Accueil Politique Narcisse pousse aussi sur les murs

Narcisse pousse aussi sur les murs

13
0
573

sarko60.jpgRétro novembre 2009

On s’en doutait. Le débat fumeux sur l’Identité Nationale lancé par le passe-muraille Besson, homme des plus basses oeuvres, tourne au vinaigre de piètre qualité. Sur le site dédié à la chose par le sinistre de l’immigration, on censure à tout va toute parole qui ne caresse pas dans le sens du poil. Ainsi un « Pour moi être français, c’est avoir honte de la politique de l’immigration » passe immédiatement à la trappe via la cisaille. Par contre les insultes islamophobes et racistes sont bel et bien au rendez-vous de la raie publique. Pétain coup, t’es tout pâle !

Rama a des états d’âme. A chaque occase, elle rue dans les brancards pour aussitôt après rentrer dans les clous. C’est sa manière d’exister à elle. Sa façon de taquiner Narcisse. Là, elle s’insurge contre la fin de l’exonération des charges dont bénéficiaient honteusement les sportifs de haut-niveau. Nana la murène lui conseille de prendre la porte si elle n’est pas contente. Une autre veut l’envoyer aux Régionales dans le Val d’Oise pour « faire couleur locale ». La belle crie au « parachutage ethnique » ! Telle est Rama ?

Tandis que Fadela ose lâcher en direct live un désopilant « ça se saurait si je fayotte« , on s’aperçoit que ça renifle de plus en plus le rififi à l’UMP. Les barons voient bien que Narcisse s’épuise dans son rôle de sémaphore inutile et tirent dans les coins. Ainsi le sémillant Copé se gausse de Bertrand et de son ubuesque rapprochement entre son parti et le PC chinetoque. Jégo, le sacrifié sur l’autel des Antilles, s’en prend à Fillon dans un bouquin revanchard.

Hortefeux, lui, droit dans ses sabots auvergnats, reste fidèle au chef et à ses idées. Il veut imposer le couvre-feu aux mineurs à partir de 22h. Même les syndicats policiers s’interrogent sur la faisabilité de l’affaire. Pas grave, les effets d’annonce, y’a que ça qui compte en Sarkoland. Pendant ce temps-là, des comités dits de « voisins vigilants » s’organisent sur la côte d’Azur pour lutter contre le cambriolage. Big Brother vous regarde un peu plus…

Narcisse veut à tout prix rentrer dans l’histoire. Y compris par la toute petite porte ou au besoin par un vasistas félé. Pour se faire, il s’invente sur son site un passé revisité. Il était sur les lieux le jour où le mur de Berlin s’est effondré. Il a même cassé des pierres avec sa petite pioche. Comme d’habitude avec ce bonimenteur récurrent, la vérité est tailleur comme on dit au sentier. Il est arrivé quelques jours plus tard après la bagarre… Petit homme ou Tartarin pré-pubère ?

L’insondable Raoult sort de sa piteuse tanière pour proférer une bêtise crasse. Il rappelle à la nouvelle « prix Goncourt », Marie Ndiaye son « devoir de réserve« . Juste parce qu’elle avait trouvé la France de Narcisse « monstrueuse« . En Sarkozie, faut toujours lécher plus pour plaire au prince. Pour sa part, le vieux Pasqua, vexé par sa condamnation à la tôle, se dit en mesure de  » faire trembler un certain nombre de personnages de la République« .

Narcisse a peur de se faire huer par onze mille maires à cause de la suppression de la taxe professionnelle. Résultat des courses, il envoie au casse-pipe son valet Fillon tandis qu’il va jouer le « cheval fougueux » chez le prince Abdallah. Pendant cela, la commission des Lois juge « irrecevable » la demande d’une commission d’enquête sur les pharaoniques sondages élyséens (plus de cinq millions d’euros en deux ans) malgré l’accord de principe rendu par le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer. Banana République quand tu nous tiens…

Mon Basilou, ancien footballeur nommé secrétaire national de l’UMP en charge du co-développement en octobre 2007 mais soupçonné d’abus de confiance et de recel d’abus de confiance, est placé en garde à vue à la Brigade de répression de la délinquance économique. Son asso pseudo-humanitaire “Entreprendre et réussir en Afrique“ est dans l’œil du cyclone judiciaire.

Un directeur financier et administratif de la Direction des Constructions Navales, Gérard-Philippe Menayas, interrogé par le juge Marc Trévidic, en charge de l’enquête sur les causes de l’attentat de Karachi, révèle que Narcisse, à l’époque ministre du Budget, aurait eu un “rôle particulier dans le cadre de la signature du contrat Agosta – la vente par la France de trois sous-marins au Pakistan en 1994. Ce contrat pourrait avoir un lien, direct ou indirect, avec l’attentat, selon plusieurs éléments de la procédure judiciaire“.

Titi Henry fait une main qui qualifie la Sarkofrance du foot au mondial d’Afrique du Sud. Scandale. Dans la foulée et sans rapport aucun, Narcisse veut faire rentrer Albert Camus au Panthéon de la gloire. Manque de fion, son fils refuse le truc. Décidément, quand ça va pas, ça va pas. Même la grippe A se révèle un flop. Dommage, la grosse Roselyne a ruiné un peu plus les finances de l’état en accumulant bêtement vaccins et masques abscons…

La grève du 24 est un flop. Narcisse reprend un peu d’air. En vérité, les gens ont peur de perdre le peu qui leur reste. L’asphyxie comme gouvernance, tel est le thème tendance. Ça pue parfois sous les aisselles. Alors que les helvètes refusent les minarets, Eric B., le meilleur élève de la classe nauséeuse s’attaque au mariage gris. Chez ruminances, on prône quant à nous le mariage caca d’oie. On a les harmonies colorées qu’on peut…

Et nous n’étions qu’en novembre…

Charger d'autres articles liés
Charger d'autres écrits par b.mode
Charger d'autres écrits dans Politique

Oops ! Une erreur est survenue.

L'accès au blog est momentanément impossible,
veuillez nous excuser et ré-essayer dans quelques instants.

Retour ou Écrivez-nous si le problème persiste.