Accueil Politique Le capitalisme, une solution incontournable ? T.I.N.A. ?*

Le capitalisme, une solution incontournable ? T.I.N.A. ?*

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babel002.jpgDisons-le clairement : chaque humain n’est propriétaire que de son corps : le reste, il n’en a que l’usage. Même si cet usage est sous forme de capital. Il est un fait archi connu que les banques sont en fait les « propriétaires » des logements, aussi longtemps que ceux-ci ne sont pas finis de payer. En fait tout le long de la vie active, la plupart des gens en sont là. Ils ne servent qu’à enrichir les actionnaires des banques, des gens qui ne font rien qu’attendre l’argent. Quelqu’un trouve cela normal, « moral » selon la terminologie de certains ? Moi pas.

L’actionnaire est un parasite. Détruisons l’actionnariat. Que ne soient autorisés que les prêts, à faible taux, ou les obligations, ce qui est la même chose.

Que le logement soit l’affaire de tous, comme la sécurité Sociale, et sur des bases similaires. Chacun paie selon ses capacités, et reçoit selon ses besoins. Ses besoins ? Le nombre d’enfants en est le critère principal, des facteurs comme la pénibilité du travail peuvent en être d’autres. Toute personne a droit à un logement décent, et seulement décent. Pas luxueux.

Que l’approvisionnement de tous devienne coopératif. Chacun aura sa part de travail dans la chaîne, une chaîne le plus courte possible à la fois géographiquement, et dans le processus de mise à disposition des biens nécessaires et des denrées. Il est logique que les producteurs ne soient pas forcément ceux qui conditionnent les produits, ni ceux qui les distribuent. Au maximum, si l’on compte un gestionnaire qui assure les calculs nécessaires, cela fait au maximum (mais il peut y en avoir moins) trois personnes entre les deux bouts extrêmes de la chaîne.

Voilà qui change complètement les rapports de force, la politique générale et locale, la pollution, les rapports sociaux, le droit à la santé, et tant d’autres choses !

* T.I.N.A. : There Is No Alternative, le credo de Thatcher et Reagan.

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21 Commentaires

  1. b.mode

    4 février, 2010 à 12:16

    Supprimer la bourse, voilà une idée pas conne ! Utopie ?

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  2. lediazec

    4 février, 2010 à 12:25

    Je cite un extrait d’un entretien de Robert Castel publié dans Betapolitique et ajoute le lien. Cela complète ou élargit le propos de babelouest : « La coexistence de la richesse et de la pauvreté dans une même société est effectivement paradoxale, mais ce n’est pas un mystère. Cela signifie que le régime économique sous lequel nous vivons ne fonctionne pas pour le bien de tous. »
    http://www.betapolitique.fr/Il-faut-inventer-de-nouvelles-46899.html
    C’est quoi un riche insolent sans les pauvres qui l’enrichissent ? Un pauvre hère !

    Dernière publication sur Kreizarmor : Place Vendôme, haut lieu de l'indécence

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  3. dagrouik

    4 février, 2010 à 12:52

    JE vous conseille de googlisationner sur « socialism for the riches » c’est un peu l’explication de TINA
    http://en.wikipedia.org/wiki/Socialism_for_the_rich_and_capitalism_for_the_poor

    A bas Tina la pute, viva TATA

    There are Thousand of Alternatives..

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  4. Didier Goux

    4 février, 2010 à 15:12

    Je m’étonne que vous ayez oublié de mentionner le cas épineux des coiffeurs (qui doivent être nationalisés et raser gratis, comme chacun sait).

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  5. whig

    4 février, 2010 à 15:26

    C’est un guide touristique de Cuba ?

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  6. babelouest

    4 février, 2010 à 15:45

    @ Whig :
    Au moins, à Cuba les enfants vont tous à l’école, les gens sont tous bien soignés, il n’y a pas de vrais pauvres. Que certains aspects des options cubaines soient moins riants, c’est possible. Le blocus US, féroce, y est pour beaucoup.

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  7. 2pasag the papoteur

    4 février, 2010 à 17:15

    @babelouest tout en étant d’accord sur le raisonnement, n’oublions pas que la liberté d’expression à Cuba est muselée, nous sommes malgré tout face à une dictature militaire et policière. Le Fidel à lui même n’est qu’en m^me pas un saint très démocratique sous le beau soleil révolutionnaire de son ile.

    @Lediazec « C’est quoi un riche insolent sans les pauvres qui l’enrichissent ? Un pauvre hère ! » C’est pour cela que les riches prètent aux pauvres pour pouvoir continuer à s’enrichir tout en conservant la manne pauvre de la société. ;)

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  8. babelouest

    4 février, 2010 à 17:33

    @2pasag : Il est dommage que, même dans notre doux et riant pays, la liberté d’expression ne soit pas vraiment la bienvenue non plus. Ni la liberté de circuler (si on n’est pas « manifestement » un souchien adulte), ni la liberté de manifester, ni la liberté de se vêtir dans la rue (voir les attaques contre la burqa), ni la liberté de penser, attaquée sauvagement par des médias qui font tout pour formater, ni la liberté de se soigner bradée aux labos, aux assurances, aux cliniques, ni la liberté d’apprendre, de comprendre et d’apprendre à apprendre que le gouvernement fait tout pour transformer en fabrique de robots….

    Cela fait beaucoup !

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  9. whig

    4 février, 2010 à 18:33

    Cher Babelouest,

    Il n’y pas de vrais pauvres à Cuba : c’est exact, on n’y trouve que des pauvres, ni vrai ni faux. Pauvres mais soignés gratuitement par l’Etat ( heureusement on se demande bien avec quoi ils paieraient ) dans des hôpitaux de l’époque soviétique sans matériel ni médicaments : un paradis socialiste. Le nomenklaturiste, lui, a droit aux traitements modernes, à l’américaine. Rien de neuf sous le soleil de la Révolution.
    Mais tout ça, c’est la faute des yankees qui ne font pas bénéficier le collectivisme exotique des méfaits criminels du capitalisme,
    en imposant un terrible « blocus » ( encerclement de l’ile, aucune denrée n’y entre ).
    Votre argumentation date de Georges Marchais, Babelouest !

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  10. babelouest

    4 février, 2010 à 18:37

    « Votre argumentation date de Georges Marchais, Babelouest ! »

    C’est normal, rien n’a changé dans l’attitude bornée des USA.

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  11. 2pasag the papoteur

    4 février, 2010 à 18:42

    @babelouest pas bienvenue peut-^tre la liberté d’expression… mais elle existe et n’est pas muselée comme en Tunisie au Maroc ou à Cuba sans parler de la Chine ou de la Russie et jusqu’à preuve du contraire je peux voter pour exprimer mon soutien à une opposition au parti en place, je peux écrire ici ou ailleurs sans me poser trop de questions de savoir si demain la police du web ne viendra pas me menotter à mon réveil si ce n’est avant. Personne ne m’impose de lire ou d’écouter un média quelconque ni de me forcer à assister à des réunions révolutionnaires durant toute une nuit pour écouter Fidel délirer dans un micro.

    Cela fait beaucoup écris-tu en conclusion, mais c’est toujours beaucoup moins, qu’à Cuba et à choisir je choisirai toujours la démocratie et surtout la laïcité face à une ditacture de gauche ou de droite,qui ne laisse aucun choix dès qu’elle détient le pouvoir et pour une fois je serai d’accord pour que la burqa ne soit pas autorisée dans les lieux publics si elle couvre le visage entièrement. Non on ne peut pas être laïque, féministe et croyante sous le voile de l’oppression voulu par l’homme ou de sa religion traditionaliste. Maintenant que la burqa trouve sa place dans les lieux de culte… libre à eux de l’imposer mais libre à la femme de ne pas s’y rendre sous protection de la loi française et républicaine.
    Bien entendu qu’il faut lutter contre le lavage de cerveau ici en France et en Europe et bien utilisons les armes de la contestation et refusons le défaitiste que désire nous imposer la droite sarkoland actuelle. oui dès-fois y croire… ça s’rait pas mal non plus, mais voilà faut vouloir croire et ce n’est pas évident tous les jours d’y croire qu’un jour la justice sera l’emblème de ce pays.

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  12. des pas perdus

    4 février, 2010 à 19:39

    TINA ? On ne pourra pas en sortir en restant dans l’UE…

    Le Capitalisme aussi…

    Dans certaines organisations, on s’intéresse de près aux coopératives ouvrières.

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  13. lapecnaude

    5 février, 2010 à 1:32

    Rod, B Mode et Babe écoutez donc l’interwiew de Méluche sur Intox 2000 au cas où!

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  14. Christophe Certain

    5 février, 2010 à 9:19

    J’ai bien une idée sur le sujet, mais je n’ai pas encore eu le temps de l’écrire.
    Le problème dans ce que tu proposes, c’est : qui va prendre les décisions pour que ça change ? Dans le système pseudo-démocratique actuel centralisé et pyramidal, ça ne risque pas d’être ceux qui sont en haut, puisque ce sont eux qui profitent du système. Et quelles que soient les personnes qui arriveront là-haut, plus ça changera, plus ce sera la même chose. Car quelles que soient les lois qui seront votées, elles profiteront toujours aux mêmes.
    Mais (pour prendre un peu d’avance sur un prochain article) je pense qu’une véritable révolution est déjà en marche. On reconnait les révolutions à ce qu’elles apparaissent simultanément dans tous les domaines de l’activité humaine : politique, artistique, technologique, etc. Et la révolution en cours est portée par l’internet. Non pas par la volonté militante de je ne sais qui, mais par la structure du réseau lui-même, qui fait que l’on passe du « top-down » (les lois et l’information d’une manière générale viennent d’en haut et s’appliquent en descendant) au bottom-up c’est à dire l’inverse. Et on observe déjà ces changements aussi bien dans les sciences et la conception de systèmes informatiques avec quelques précurseurs comme Stephen Wolfram que dans la diffusion de l’information avec les blogs et des nouveaux vecteurs comme Twitter. Les médias sont maintenant à la remorque du web et des réseaux sociaux, et la désinformation et la propagande venant des hautes sphères dirigeantes a de plus en plus de mal à s’imposer car nos dirigeants ne maîtrisent plus le flux d’information, malgré leurs piteuses tentatives « paléo-numériques » pour faire la loi sur le web par la contrainte.
    Je n’ai pas le temps de développer ici, mais pour moi l’avenir est donc radieux, ce n’est qu’une question de temps avant que le capitalisme, comme le communisme avant lui – ces deux avatars du système pyramidal – ne retourne à la poussière. Le capitalisme existe parce que nous y croyons, et que nous croyons notamment à la valeur réelle de l’argent. Il suffit que nous arrêtions d’y croire pour que tout cela disparaisse.
    Cela a déjà menacé de basculer avec la crise américaine l’année dernière, où le capitalisme a failli couler en l’espace d’une nuit. Comme aucun problème n’a été réglé, la prochaine crise sera encore plus violente, jusqu’à ce que tout ça sombre définitivement dans le néant. Regardons la réalité qui est devant nos yeux : le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi important depuis la dernière guerre, la pauvreté est endémique, aucune solution sérieuse n’est proposée par aucun parti pour que ça change, et le gouvernement se contente de creuser la dette pour pouvoir continuer à gérer les affaires courantes et enrichir ses amis. Tout ça ne peut pas durer bien longtemps…

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  15. Christophe Certain

    5 février, 2010 à 9:38

    Le capitalisme a marché pendant longtemps car les gens ont cru qu’ils pourraient eux aussi s’enrichir et profiter des joies de la société de consommation, mais le rideau est tombé : On comprend maintenant que quoi qu’on fasse, seule une infime minorité de privilégiés peut accéder à un train de vie enviable, en se partageant les sinécures et les prébendes. Pour le plus grand nombre, l’ascenseur social est bloqué sur la position descente, car le gâteau, contrairement à ce qu’on nous a raconté n’est pas infini : plus les riches se servent, moins il en reste pour les autres… La seule politique gouvernementale réelle consiste à accompagner la baisse programmée du niveau de vie du plus grand nombre en évitant la révolution, pour qu’une infime minorité puisse continuer à gagner de colossales fortunes. Plus pour longtemps…

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  16. Droldidé

    5 février, 2010 à 10:36

    La crise a entretenu l’espoir que le capitalisme était en train de se casser la gueule tout seul. Faut pas rêver, ils détiennent encore de plus d’un atout dans leur jeu. Et le plus important est le déclanchement d’un conflit majeur à l’échelle planétaire. Après on reconstruit sur les ruines avec les survivants et l’argent coule de nouveaux à flots. Cela s’est déja fait il n’y a pas si longtemps, l’efficacité du procédé n’est plus à démontrer. Ce sont des fous dangereux capables malgré les risque encourus d’en venir à cette extrémité pour garder leur place en haut de la pyramide. Tant qu’ils seront à la tête des états, ne comptons pas sur eux pour nous laisser la place gentiment. Il faudra la prendre, cela s’appelle une révolution.

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  17. Didier Goux

    5 février, 2010 à 14:53

    Je propose qu’on classe le babelouest dans les drogues dures : il est invraisemblable qu’un tel produit soit encore en vente libre, vu ses effets !

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  18. Christophe Certain

    5 février, 2010 à 15:16

    @droldidé c’est malheureusement à ça que je pensais aussi, c’est à dire à la résolution de conflit en forme de guerre mondiale, mais je ne crois pas que ça arrivera cette fois-ci, il est déjà trop tard. La dernière occasion en date pour déclencher un conflit de grande envergure c’était d’attaquer l’Iran et c’est la CIA elle-même qui a dégonflé les bobards de Bush et rendu impossible l’opération. Alors qui d’autre ?

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  19. Christophe Certain

    5 février, 2010 à 15:23

    @droldidé Il ne s’agit pas de « prendre leur place » justement sinon on va repartir pour un tour en changeant juste la tête des figurants. La bonne nouvelle c’est que de mon point de vue le monde se réorganise en ce moment avec un autre type de structuration, indépendamment de notre volonté, et ça continuera jusqu’à ce que l’ancien modèle tombe de lui-même.

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  20. lapecnaude

    5 février, 2010 à 21:03

    Cà a crépité aujourd’hui, il serait temps de calmer un peu les ardeurs et de trier un peu tout cela, il y a quand même des choses bonnes là dedans, révolution, je veux bien, guerre mondiale, suis pas vraiment partante. C’est facile d’en parler quand on est pas sous les pélots ! Contentons nous d’abord de nous organiser pour approvisionner et loger tout ce petit monde… en campagne c’est une idée qui marche, on ne compte plus les GAEC, mais c’est éparpillé sans logistique. Pourquoi ne pas s’attaquer VRAIMENT aux logements vides ?
    Mais ce serait mieux de rester en milieu européen, à notre échelle et de laisser Allah où il est.

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  21. clarky

    8 février, 2010 à 14:04

    la tina que je préfère c’est turner.
    tiens l’euro se casse la gueule, bizarre vous avez dit bizarre, mais bon, dans ce bazar du bizarre, faut plus s’étonner de rien quand la spéculation s’intéresse à la faillite de certaines nations !

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