‘… presque tous espagnols, allez savoir pourquoi !’. J’ai en tête la voix de Léo Ferré, et ce passage de sa si belle chanson ‘Les anarchistes’, en me réveillant de ma sieste. Au cours de laquelle j’ai plutôt rêvé de Garcia Lorca, le poète andalou, ‘allez savoir pourquoi’. Il est vrai, qu’à sa douce façon, Lorca était aussi anarchiste, du moins a-t il été assassiné en tant que tel par les bouchers de Franco, en 1936… Ah oui, 1936 ! J’ai écouté dans l’émission ‘Là-bas si j’y suis’, jeudi 6 mai je crois, Daniel Mermet et ses potes non reparler de ‘Lucio’ et d’un de ses fils spirituels dont je ne sais plus le nom, et que je prénomme donc ici Federico.
Lucio doit avoir au minimum dans les 85 ans, je pense. Et encore toute sa tête. Rescapé de la Guerre d’Espagne, il devint à Paris le meilleur de tous les faussaires qui aidèrent la Résistance : faux papiers, tickets de rationnement, laissez-passer,…voir fausse monnaie. Pour des Juifs ou des Résistants. Je crois qu’il a même continué son ‘art’, après la Libération, pour des révolutionnaires tiers-mondistes et des anarchistes espagnols. Cela en bricoleur de génie, en labo-photo et imprimerie artisanales clandestines… Il est aujourd’hui toujours actif, non plus en tant que faussaire (il a négligé d’y faire fortune !) mais en tant que ‘père’ (surtout pas ‘maître’!) du surnommé Federico. Celui-ci doit avoir, je présume, autour de 60 ans. Autre variante de l’anarchisme, lui s’est spécialisé dans le rôle de ‘Robin des Bois’, braqueur de riches pour distribuer aux pauvres. Une façon radicale de lutter pour la justice sociale, dans son pays sous tutelle franquiste. Il est aujourd’hui libre, à Paris également. Merci ‘là-bas si j’y suis’ de nous emmener, avec ces hommes intrépides, dans un ‘là-bas’ de justice à venir !
REDISTRIBUER. Rêvons un peu, imaginons beaucoup, à la lumière des si cruelles expériences du XX°Siècle et des 10 années de ce siècle, aussi sinistre, pour le moment. Cela ne peut plus durer. ‘L’insurrection qui vient’ n’est pas seulement un pamphlet anonyme, mais une réalité. Il faudra bien que la Révolution Sociale revienne… plus solidement que celles qui ont eu lieu. Les Révolutions politiques, avec prise du pouvoir étatique, se sont toutes terminées en fiasco. En Contre-Révolution ou pourrissement par corruption. L’exemple le plus chaleureux qui reste est celui de Cuba, avec ses mesures radicales de redistribution des terres et des revenus, et ses vastes programmes sociaux, pour le logement, la santé, l’école, le transport, la culture… Ceci dans le contexte d’un encerclement par les États-Unis (embargo après les échecs d’intervention militaire), qui a forcé Cuba, non seulement à se surarmer, par rapport à ses capacités, mais surtout à ‘s’aligner’ sur l’URSS de l’époque. Fatal engrenage…
Bien d’autres expériences révolutionnaires existent. Celles qui survivent peut-être le mieux ne visent pas à ‘conquérir le pouvoir’. C’est le cas au Chiapas mexicain, où la justice sociale n’est pas un mot… dans une région reculée, devenue autonome… Est-ce ‘l’exemple à suivre’ ? Sans doute, mais avec beaucoup de souplesse, selon les circonstances locales. Prenons le cas de ‘la Commune de Tarnac’, minuscule îlot de justice sociale libertaire, perdu au fin fond de la France-profonde. Le pouvoir central y a vu une menace terroriste, rien que ça ! Qu’il se soit ridiculisé (pas assez !) dans cette ignoble affaire, comme dans d’autres (répressions de grèves dures comme à Continental, ou des campagnes anti-OGM, etc.) est une chose secondaire : l’essentiel reste la force démentielle de cet État et de tous les autres, notamment ceux de l’Europe, vieux bastion historique du Capitalisme, devenant frileux face à ses concurrents… qui furent ses proies à piller, des siècles : source essentielle du Capital.
‘Les pauvres y a assez chez nous’ me disait un brave douanier suisse, qui exigeait que j’aie au minimum 10 Francs Suisses pour passer la frontière à Annemasse (J’en avais 7 ou 8 !). Bref j’étais du Tiers-monde… comme le sont les migrants de Calais ou les Roms d’Europe centrale… Et si l’avenir révolutionnaire passait par eux, désormais, via les actuelles luttes des sans-papiers, par exemple ? Hà, mais, ma bonne dame, vous avez raison : ces gens là n’ont pas notre culture, ne s’habillent pas comme nous, et ils mangent notre pain et prennent nos emplois ! Fin de l’aparté, revenons à nos moutons. Nous ne sommes pas un troupeau bêlant pour un Panurge dictateur. Fini, les Mussolini, Hitler, Franco, Pinochet, Videla et autres colonels grecs… Enfin, il y en a toujours (Birmanie, Corée du Nord, Philippine, Iran…) mais la contagion est moindre, sinon les corrompus au pouvoir. Et les corrupteurs banquiers et spéculateurs : dictature du fric. Contre lui, Lucio fut faussaire génial et Federico génial Robin des Bois. Il y a aussi d’autres aventurier(e)s qui tentent de… se passer du fric, tout simplement,avec ou sans utopie : réseau Sel et autres systèmes de troc, basés sur nos complémentarités et nos solidarités. Et plus largement, réseaux d’échanges gratuits, ne serait-ce que d’idées et d’informations, comme ‘La Toile’ que j’utilise ce jour. Pour rappel, il existe depuis longtemps des mouvements coopératifs et mutualistes. On sait que, malgré leurs mérites, ces systèmes sont fragiles car utilisant le fric : en cas de succès, ils sont ‘phagocytés’ par le capitalisme, tel Le Crédit Agricole, ex-Mutuelle devenue l’une des pires banques classiques !
REDISTRIBUTION, donc. Pas seulement du pouvoir d’achat, si scandaleusement mal réparti entre 90% de pauvres (des ‘sans rien’ aux ‘classes moyennes’) et 10% de riches (dont 0,1% de gros milliardaires fous). Mais redistribution du pouvoir… local. ‘Simplicité volontaire’ dit en substance Paul Ariès, non seulement personnelle, ‘chacun chez soi’, mais ‘chez le voisin’, si affinité… à chercher ; et par réseaux patients de multiples initiatives créatrices, belles et solidaires, rien que cela. L’hédonisme en vue, contre la brutalité des rapports sociaux, rien que cela. Je rêve ? Oui, mais…avec toi ! Et je vois à l’horizon quelques buts à atteindre :
-‘Allocation de vie’ à chacun, de sa naissance à sa mort. La même pour tous, avec ajustements selon les besoins par âge. Et bien entendu gratuité des soins, du logement, de l’eau, du gaz, de l’électricité, des transports en public, de l’éducation, de la culture…
-‘Rétribution du travail’ – dans le sens large, celui de toute activité sociale utile – égale à ‘l’allocation de vie’ : Soit un ‘éventail des revenus’ de 1 à 2(au lieu de 1 à 100.000).
-Effervescence de la vie sociale, ‘révolution culturelle’ par le bas, où apprendre à se passer du fric… et accessoirement du Loto, de l’armée, du nationalisme, de la religion, etc.
Bon, j’arrête là : Je sais bien que le gros problème de l’organisme (aujourd’hui l’État) chargé d’organiser cette société post-capitaliste n’est pas résolu ! Et ne le sera jamais, si nous n’essayons pas, chacun ici et là, de commencer à pratiquer l’utopie… en laboratoire d’amitiés ! Salut, Lucio, Federico et autres anars ou ACHARNISTES !
http://www.dailymotion.com/video/x1brp4
babelouest
12 mai, 2010 à 7:07
Mon cher Rémi, j’ai été aux premières loges pour expérimenter ce qu’est le mutualisme. Tu cites le Crédit Agricole, où j’ai travaillé la première fois en 1969. C’était alors une entreprise à l’ambiance familiale. Chaque nouvel arrivant était reçu par le patron lui-même, qui prenait un quart d’heure pour vous « tâter le pouls ». Les DRH n’existaient pas. Après le boulot, il m’est arrivé d’accompagner mon chef d’agence chez un client, qui était aussi par exemple le président d’une coopérative laitière. On levait le coude ensemble. Chaque année, il était de tradition de faire une bouffe tous ensemble. Non, ce n’était pas ce que j’appellerai paternaliste, c’était une sorte de famille où tout le monde se serrait les coudes, et où de vrais petits services pas vraiment prévus étaient offerts à des clients en difficulté, quelque soit cette difficulté.
Je bossais ensuite au siège, dont le voisin le plus proche était une des fameuses mutuelles. C’était carrément ce qu’on appelle des relations de bon voisinage. Je me souviens d’une fin d’après-midi, où un collègue m’a proposé de l’accompagner. Dans la cantine de la mutuelle, tables et chaises avaient été déplacées. Une cinquantaine de personnes étaient assises, et dans un espace dégagé une troupe de 5 ou 6 jeunes acteurs parisiens se produisaient dans une pièce d’avant-garde. Des manifestations culturelles de cet ordre, il y en avait plusieurs chaque mois. C’est le journal inter-comités d’entreprises qui en rendait compte chaque mois, il faut croire que cela présentait de l’intérêt puisque ce journal était régulièrement affiché à Beaubourg. Qui a connu « Le Petit Salé » ?
Tout ce bouillonnement a disparu. Déjà une mutuelle a depuis de longues années quitté le secteur mutualiste. « Je l’aurai un jour, je l’aurai ! » Ce que j’avais, c’est mes entrées pour réparer périodiquement un appareil qui avait été confié à cette mutuelle, et qui demandait à être nettoyé et vérifié de temps en temps. Un copain et moi, nous prenions la voiture, un petit bonjour au gardien qui finissait par nous connaître, et pendant que je me dirigeais vers le service concerné mon copain était rejoint par sa femme qui travaillait plus haut, et que le gardien avait prévenue.
Ahhh le mutualisme…
« Dis, quand reviendras-tu ?
Dis, au moins, le sais-tu ?….. »
lediazec
12 mai, 2010 à 7:44
Très bel article et bien bel hommage à Lucio Uturbia, entre autres. Le livre que Bernard Thomas lui a consacré est magnifique. Il se trouve que j’ai connu le señor Lucio. A l’époque, je fréquentais de très bons compagnons, rue St Denis, dans les locaux de la branche dissidente de la CNT espagnole (Confederación Nacional del Trabajo). Il y venait faire un tour et prospecter chez les jeunes. J’ignorais tout de son fonds de commerce. J’étais tourné vers d’autres objectifs. Mais le bonhomme, comme tant d’autres militants anonymes de sa génération, ont été pour les plus jeunes des exemples de ce que doit être un homme libre.
Ton article m’a permis de découvrir la variante contemporaine de Lucio en la personne de Enrique Duran. Excellent.
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lediazec
12 mai, 2010 à 8:08
Très bon l’Erby du jour !
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clarky
12 mai, 2010 à 8:45
malheureusement, je ne connais que lucio gonzalez
totalement d’accord sur le fait qu’il faille bannir le pognon mais quand tu prends les systèmes d’échanges locaux, la loi te regarde de traviole.
de mémoire, me rappelle que certains gonzes ont été emmerdés, notamment par des corbeaux, on se refait pas, après avoir participé à ces fameux échanges de savoir-faire.
je me souviens de ce tailleur de pierres, avec qui j’ai appris les rudiments du travail de la pierre, qui nous disait toujours de privilégier la transmission du savoir faire plutôt que de vouloir ramasser de la caillasse à tout prix.
mais les sel sont aussi à leur manière des économies de marché
clomani
12 mai, 2010 à 8:56
C’est vrai, j’ai aussi lu que les SEL étaient très mal vus…
Contrairement à ce que disait Malraux, le XXIe siècle n’a absolument rien de spirituel, il ne se présente que financier et mercantile.
Tout est fait pour que le « marché » et le capitalisme soient des valeurs « inéluctables » !
D’où la casse du social mutualisé d’après guerre, d’où les soupçons sur la moindre initiative de « vie différente ». Lorsque j’entends les prédictions alarmistes des économistes relayées par les media, ainsi que le discours lénifiant de not’p'tit et de ses sbires, me vient l’image de ces énormes troupeaux de moutons qu’on doit « marquer » et qu’on fait défiler dans un couloir très étroit où le mouton finit par recevoir l’estampille du propriétaire pour sortir enfin… dans leur parc, entourés de barrières !
Au secours… Je ne veux pas être un mouton ;o))
clarky
12 mai, 2010 à 9:00
je te rassure, tu es et seras plutôt brebis
clomani
12 mai, 2010 à 9:56
Ouai, n’empêche qu’on pourrait tout aussi faire dire au loup « si ce n’est toi, c’est donc ta soeur »… qui bat l’beurre.
Trève de plaisanterie. J’ai une question à poser aux initiés que vous êtes. Je ne connais que très mal la guerre d’Espagne. Auriez-vous un ou des bouquins à me proposer pour mieux décoder ce passé. J’ai travaillé, il y a longtemps, sur une émission de Cavada « Un Homme, Un Jour » avec pour thème « la guerre d’Espagne » mais j’étais tellement dans le boulot que je n’ai même pas réussi à voir le montage des archives dégottées par notre documentaliste. Je connais les tenants et les aboutissants, j’ai vu le film de Ken Loach à ce sujet… mais j’ai conscience d’avoir d’énormes lacunes.
Erby
12 mai, 2010 à 10:06
J’ai eu la chance de « tomber » sur cette émission de Mermet alors que j’étais en voiture (y’a que là qu’on prend la radio dans le bled !) , ce qui m’arrive au moins 5 fois dans l’année… Me croirez vous si je vous jure que je me suis arrêté au premier récantou trouvé pour ne pas en perdre une miette !?
Didier Goux
12 mai, 2010 à 10:19
« La plupart espagnols… », dans le texte de Ferré.
b.mode
12 mai, 2010 à 11:02
Salut mon R’né, z’au fait c’est quoi un récantou ?
Christophe Certain
12 mai, 2010 à 11:29
Très bel article. L’anarchisme est le seul système politique qui n’ait pas été testé à grande échelle jusque là, car il avait un problème, celui de la transmission de l’info sans structure pyramidale. Il n’était donc applicable qu’à l’échelon local, comme ça a pu être le cas justement dans certaines villes en Espagne pendant la brève éclaircie qui succéda au front populaire en 36.
Grâce à internet, je pense qu’on est à l’aube de voir ça appliqué à une toute autre échelle. Evidemment on n’en entendra pas parler sur TF1 et on ne pourra pas avoir de président de la république anarchiste, ce serait un non-sens. Cela va juste changer le paradigme de société et rendre caduques les structures actuelles, sans pour autant qu’elles disparaissent tout de suite d’ailleurs. Et ça a déjà commencé puisqu’on est là à en parler. J’ai baptisé ça la « linarchie » car se sera un phénomène social, non orienté vers le profit immédiat, et sans système pyramidal dont le sommet décide de tout pour les autres. Linux et l’open source sont la preuve que ce genre de structure peut déboucher sur du concret, et donner de la meilleure qualité pour des logiciels que le système marchand. On verra bien ce que ça donnera de la société, mais je crois vraiment qu’il y a une possibilité pour que ça arrive.
Il faut que je pense à terminer à un moment l’article que j’ai sous le coude sur le sujet
Suzanne
12 mai, 2010 à 11:31
Il n’y a personne d’autre que les écriveurs de Ruminances ou alors un passant de temps en temps, qui commente chez Ruminances, à part Didier Goux (et moi depuis deux ou trois billets). C’est rigolo, ce vase clos très passéiste, on dirait Radio-Tirana des belles années.
Jack Lang de Vipeyre
12 mai, 2010 à 11:35
« De même que tous les Portugais sont gais, tous les Espagnols sont gnols ».
Alphonse Allais. Oui, bon, je vais me coucher…
Jack Lang de Vipeyre
http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/
b.mode
12 mai, 2010 à 11:40
@suzanne peut-être juste que parce que ceux qui commentent régulièrement sont appelés à écrire…
lediazec
12 mai, 2010 à 11:46
Ni radio Tirana, que j’ai jadis écouté en espagnol, ni la Pravda, mais une équipe fraternelle, libre et ouverte vers l’extérieur, vers l’Autre, non inféodée, en toute liberté. Le présent est intemporel chez les ruminants.
Ce n’est pas le nombre qui compte…
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clomani
12 mai, 2010 à 12:02
Qu’est-ce que vous êtes désagréable, Suzanne ! Quand je pense que c’est mon 2nd prénom ! ;o))
Franchement, comparer « la république de Tirana » à Ruminances, là, vous y allez fort. Qu’est-ce qui vous dérange là’ndans ? Qu’on ose prétendre à un vrai Plan B ? Qu’on soit encore capable d’y croire ?
Pour votre info, le mois dernier, je n’avais jamais mis les pieds sur Ruminances.
Voilà déjà pour vous faire mentir.
lediazec
12 mai, 2010 à 12:13
Suzanne fait du rentre-dedans et j’aime bien, tout comme Didier Goux qui soigne sa droite en lustrant son ironie. C’est de bonne guerre. Jusqu’à un certain point : qu’on ne déforme pas le propos et qu’on traite de con mon ami Babel. Pour le reste, l’idée que chacun peut se faire sur les tenants et les aboutissants est d’ordre relatif. Les mots ont un poids, les idées un sens.
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babelouest
12 mai, 2010 à 12:28
@ Christophe
Bakounine avait une solution pour prendre des décisions sur un périmètre plus grand que pour le local. C’était le système des cercles de cercles. Localement, un consensus se faisait à propos d’un problème plus vaste (on va dire des transports, par exemple). La décision collective prise, elle était mise noir sur blanc, et un des participants, jamais le même, était délégué pour porter cette décision dans un cercle plus vaste. Dans celui-ci, une nouvelle décision était prise par consensus entre les délégués. Si nécessaire, un troisième niveau de cercle était activé…
Et cela fonctionnait. Mais Lénine, qui voulait « être le chef », a inventé le Soviet suprême, avec des délégués élus une fois pour toutes, comme nos députés, et c’en a été fini de l’expérience des cercles (Soviets)…
Christophe Certain
12 mai, 2010 à 12:47
@suzanne, un vase clos avec vous ça ne me dit pas grand chose personnellement. J’ai peur que ça sente un peu le renfermé. Si j’osais je dirais « Suzanne ouvre-toi » !
Christophe Certain
12 mai, 2010 à 12:56
oui @Babelouest, le gros avantage maintenant c’est que dans tout un tas de domaines on n’a plus besoin de se déplacer pour discuter avec des gens, un forum, un chat ou d’autres outils peuvent très bien faire l’affaire dans de nombreux cas… Car tout ça est effectivement un problème de transmission et de maîtrise de l’information.
Mais en fait le problème principal aujourd’hui est que les gens reprennent conscience pour s’impliquer là-dedans au lieu de regarder la télé et de faire confiance à une élite qui les enfume depuis des générations ! Personnellement j’y crois.
clomani
12 mai, 2010 à 13:00
Moi aussi, Christophe…
Nous sommes des petits cercles… nous faisons partie de cercles, nous voletons d’un cercle à l’autre, et la vraie info se répand… Difficile de mourir idiot avec le ‘ternet. Seul problème, c’est qu’il faille payer pour avoir un ordi, une connexion, etc… rendant du coup la télé vachement plus facile d’accès.
Suzanne
12 mai, 2010 à 13:18
Lediazec: je rends hommage à votre esprit sportif. Radio Tirana, oui, bon , c’est une image. Savez-vous que cette radio, animée par les deux même albanaises depuis trente ans, qui s’appellent toutes deux Marieta, existe encore , bien qu’il n’y soit plus question d’actualité internationale, et que l’écoute de cette radio peut permettre de varier le plaisirs, avec celle du répondeur de Daniel Mermet ?
Suzanne
12 mai, 2010 à 13:21
« les gens reprennent conscience pour s’impliquer là-dedans au lieu de regarder la télé et de faire confiance à une élite qui les enfume depuis des générations ! »
Vous avez remarqué, vous aussi, qu’on commence à vraiment parler des problèmes que pose l’extension et la radicalisation de l’islam en France ?
b.mode
12 mai, 2010 à 13:52
C’est décidément votre obsession Suzanne ! Vous avez de la chance c’est aussi celle d’Hortefeux ! Veinarde, va !
remi begouen
12 mai, 2010 à 14:15
Merci Lediazec, d’avoir rectifié mes erreurs et omissions sur Lucio Urtubia et ‘Féderico’, en fait Enric Durban. Tu aurais pu m’informer que je faisais grossière erreur sur ‘les faux papiers pour les Résistants et les Juifs’, puisqu’il est né en 1931 : je l’ai vieilli d’au moins six ans… mais, si tu ne l’as pas fait, c’est sans doute pour que mon imagination se communique aux vôtres ? … Donc merci des liens établis (sur Lucio, Enric, Lorca) et le CD sur Léo Ferré. Je vais me trouver le bouquin de Bernard Thomas : ‘Lucio l’Irréductible’ (Flammarion) et relire Federico Garcia Lorca, à qui je dois d’avoir joué mon tout premier petit rôle (je n’en ai jamais eu d’autres), dans une délicieuse petite pièce ‘Dom Perlimplin en son jardin’… grâce auquel j’eus ma première liaison amoureuse, à 19 ans, hier!
Suzanne
12 mai, 2010 à 14:36
B.mode: c’était juste une sorte de politesse, une façon de vous faire plaisir, de vous offrir une répartie facile, après toutes les méchancetés que j’ai dites.
N’empêche. Quoi que je puisse penser de Hortefeux and co, ce qu’ils disent, ce qu’ils font, (ou qu’ils ne font pas) est quand même à cent, à mille coudées au dessus(au dessus dans l’échelle des droits de l’Homme) de ce que font et disent les plus doux des immams et en notre beau pays de France. (et je ne parle pas des pays où l’islam politique nous donne de si jolis exemples de vivre-ensemble, de tolérance, de souci de l’Autre.)
Et, voyez-vous, (et après, j’arrête) on a tort quand on dit que le Net n’a pas d’influence en politique. Malgré tout ce que j’ai pu dire de critique sur l’islam et de l’islamisme, je n’étais pas si favorable que ça à une loi sur la burqa. Je trouve que c’est s’abaisser que d’adopter une telle loi, que c’est une loi sale. On retrouve mes hésitations et tergiversations sur mon blog. J’avais tendance à tabler sur un espèce de seuil de tolérance à l’islamisme, un bon sens républicain, sur une résistance tranquille, non-violente, non raciste, à la montée de l’intégrisme d’une part, et à l’extention de l’islam simple, ordinaire d’autre part. On construit partout des mosquées à tour de bras, et dans ces mosquées les immams prêchent des choses archaïques. Or, point de résistance, mais du déni, de l’aveuglement, et sous-tendant tout cela, une grande humilité festive, des sourires, des bras et des culs tendus vers une religion-système politique, en toute connaissance de cause puisqu’on voit très bien ce qui s’applique ailleurs… Du coup, vous et d’autres islamocompatibles, et non les burqas que je croise, avez su me persuader (et je ne dois pas être la seule)du bien fondé de ce type de résistance symbolique au totalitarisme. Petite histoire de chiffons, dites-vous. La police du vêtement, qui donne des coups de fouets aux femmes qui laissent un peu glisser leur voile, en Iran, est là, en miroir inverse, négatif. Mais qu’importe… bien plus atroces, horribles, sont les Besson, Amara, Sarkozy… Mon dieu, mais si Sarkozy n’existait pas, comment feriez-vous ?
b.mode
12 mai, 2010 à 14:45
Suzanne, moi j’aimerais bien avoir un ministre qui avance des idées comme celles énoncées dans l’article de Rémi, loin de la haine de l’autre et de la stigmatisation du prochain que distillent jour après jour les apprenti-pyromanes qui nous gouvernent et dont vous partagez visiblement largement les idées…
lediazec
12 mai, 2010 à 14:45
@ Suzanne. Si Sarkozy n’existait pas, nous ferions ce que nous avons toujours fait : fustiger la bêtise, dénoncer l’horreur, quel qu’en soit son déguisement, et aider les gens comme vous à trouver un peu de lumière dans le noir…
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Suzanne
12 mai, 2010 à 14:52
Lediazec: quelle prétention… à vous la lumière, à moi l’obscurité…. ben voyons! Et si ma nuit était plus belle que vos jours ?
lediazec
12 mai, 2010 à 14:57
@ Suzanne. aucune prétention de ma part, sinon l’éclairage que vos posts m’apporte. Non seulement vous arrangez la vérité à votre sauce, mais, mieux, vous colportez les propos d’ici selon une conception de la vérité qui frise le mensonge. Il n’y a que vous pour affirmer que sans Sarko, nous ne serions rien. Ca, c’est de la prétention !
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Suzanne
12 mai, 2010 à 15:04
B.mode, dans mon pays idéal aussi, qu’est-ce qu’on vivrait bien ! Dites-nous donc tout de suite dans quel pays il ferait mieux vivre maintenant. « loin de la haine de l’autre et de la stigmatisation du prochain que distillent jour après jour les apprenti-pyromanes qui nous gouvernent »
laetSgo
12 mai, 2010 à 15:09
coucou les Ruminants ! Pour apporter l’eau au moulin de Suzanne (qui va trop vite !), je commente même si je ne connais rien au sujet de la guerre d’Espagne (l’étendue de mon ignorance n’a d’égale que celle de ma curiosité , histoire qu’on reste entre nous, parce que c’est vraiment pas notre genre d’être ouverts !
brefle, à propos des réflexions sur l’anarchisme et son « élargissement », ça m’a rappelé un billet envoyé par @recriweb (enfin, je crois ! ) http://www.cadtm.org/L-appel-historique-de-Chavez-pour
en l’occurrence, c’est pas l’anarchisme mais une nouvelle internationale…enfin bon, je dis ça, je dis rien, mais y’a des trucs intéressants sur la manière de s’organiser…(pour être franche, j’ai pas réussi à remettre la main sur l’article que je cherchais, mais celui-ci est bien aussi
lediazec
12 mai, 2010 à 15:13
Suzanne, vous me faites penser à ce pauvre ministre de l’éducation nationale Luc Chatel. Pour expliquer le malaise de l’enseignement en France, il va chercher des exemples en Chine pour nous faire comprendre qu’ailleurs c’est pire. Belle mentalité !
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clomani
12 mai, 2010 à 15:23
On ne va pas revenir sur la burqa, une fois de plus ? Bon sang de bonsoir, quand arrêterez-vous de regarder ce que vous pointent du doigt les communiquants du gouvernement qui viennent de se faire « mettre » en beauté par les financiers qu’ils ont financés avec notre argent ?
Lorsqu’on nous montre un voile, c’est autre chose de beaucoup plus énorme qu’on veut nous cacher… le Karachi Gate par exemple, qui tendrait à prouver que l’attention se porte de plus en plus vers le Président, à l’époque factotum de M’sieur Balladur… A la pauvreté qui va se répandre en France comme la vérole sur le bas clergé pendant que Madame Lagarde continue à nous vendre de la « relance » ?
Quand ils agiteront le petit mouchoir rouge où on dira que les blogueurs qui parlent d’anarchie sont à condamner, et qu’il faut les dénoncer… que ferez-vous alors ? J’exagère, mais la burqa, y’a Basta ! Je plains ces pauvres femmes qui se croient obligées de la porter comme si c’était une bannière, j’exècre les abrutis qui leur racontent des conneries, mais j’exècre par la même occasion les enfoirés qui nous informent de relayer la com. facile du gouvernement.
Tiens, j’ai une question capitale, pendant qu’on y est : Avez-vous eu la chance de voir M. Besson, Ministre de l’Immigration entre autres, pousser la chansonnette (euh, non, la chanson tout court, la belle chanson française : Johnny Halliday… ) ? Pathétique, à pleurer… Tout ça pour qu’on reparle de la nationalité. On attend de voir ce que va faire Hortefeux pour qu’on parle de la police… (on a bien vu Villepin porter un petit cochon dans les bras).
A tous ces branquignols qui sont là pour faire du vent, je préfère Léo Ferré !
Tiens, l’autre jour, sur @si, j’ai appris que Barbevilien (ou livien, je ne sais pas comment on écrit son nom) a commis une chanson appelée l’anarchiste ! Les paroles sont ici !
http://www.bide-et-musique.com/song/3626.html
Dans quelques temps, on va dormir tranquilles pendant qu’ils augmenteront les impôts (des classes travailleuses), la TVA : il va y avoir la coupe du monde de foot. Paraît que Sarko mise beaucoup là-dessus pour rétablir sa cote de popularité.
Suzanne
12 mai, 2010 à 15:23
Lediazec, c’est sur votre blog qu’on parle de monde idéal, de plan B, que sais-je encore… mais faut rester dans les généralités généreuses…
Bon, je suis Hortefeux, Châtel… tout le gouvernement va y passer. Pouacr la vilaine!! On me cherche des poux pour avoir dit « con », et moi on m’tr’aite d’Hortefeux!
Je vais me suicider, en bonne bourgeoise névropathe (smiley, smiley!)
lediazec
12 mai, 2010 à 15:28
Non, Suzanne, ne vous suicidez pas, c’est stupide et ça fait mal !
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Christophe Certain
12 mai, 2010 à 15:42
Ce qui est pénible avec les gens de droite comme @Suzanne, c’est qu’ils s’ennuient tellement entre eux qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de venir nous faire chier. La réciproque n’est pas vraie, heureusement. Allez donc lire, chère Suzanne, les posts ineffables de vos amis sarkozystes et autres fâcheux où vous voudrez, et s’il vous plaît lâchez-nous la grappe.
Vous estimez que Ruminances est un piètre site, pour ne rien dire de ceux qui écrivent dedans. Très bien, mais que faites-vous là alors ? Est-ce que je perds mon temps à lire les actualités néofascistes moi ? Vous n’avez pas mieux à faire qu’être ici, vous qui êtes si maligne ?
Pour moi suzanne n’est que le nom d’un troll, la seule ici à se permettre d’insulter tout le monde et de foutre la merde, ce qui est la caractéristique première du troll.
laetSgo
12 mai, 2010 à 15:44
@christophe : +10000 ! au fait, très sympa la recette que tu as postée sur twitter (aubergines)
#sifflotements #atmosphère détendue #ambiance allégée
Suzanne
12 mai, 2010 à 15:53
Christophe et Laetsgo: il suffisait de le demander clairement, merci pour le charter ! Le vivre-ensemble et la parole de l’Autre, ah, c’est beau… (mais demain, dans un autre monde débarrassé des Ennemis du Peuple.
Et pour le discuter-ensemble, c’est où ?
clarky
12 mai, 2010 à 16:43
purée, c’est rémi qui va pas être content, suzanne vient de lui saloper son billet avec ses histoires de douce france, comme dirait jean marie, borgne to be wild
le monde idéal je sais pas trop ce que c’est, par contre l’immonde idéal on le voit et l’entend sur tous les médias depuis 2007 !
lediazec
12 mai, 2010 à 16:48
Salut mon Lolo. Faut aller mollo avec Suzanne. C’est une albanaise renégate !
Dernière publication sur Kreizarmor : Place Vendôme, haut lieu de l'indécence
babelouest
12 mai, 2010 à 16:49
Le discuter ensemble se fait sous le signe de l’Ubuntu*. Les cercles de Michel Bakounine y ressemblent beaucoup. Encore un grand homme que l’Histoire et les médias se sont dépêchés d’oublier : il mettait en pratique l’égalité et la fraternité, ô horror ! Il ne voulait pas le pouvoir pour lui, mais un pouvoir pour tous, partagé et solidaire. Un illuminé ? Il ne parlait pas du TRAVAIL comme Marx, mais des tâches de chacun, toutes aussi utiles car le compétent ne se fatigue pas plus à son niveau que l’humble tâcheron au sien. Avec lui, nulle trace des phynances et du Capital. C’est un sage comme lui qui manque aujourd’hui, pour inciter le peuple à fuir les fausses richesses,les faux prophètes, les histrions de la politique, les biaiseurs sondagiers et publicistes, les courtisans âpres et flatteurs (deux faces, comme les éponges), les élites des Compagnies de l’Ordre Nouveau Sécurisé…..
Peut-être les grendedroites se sentiront-ils scandalisés. Peut-être leur écran plat avec arbre à cames en tête équilibré au laser les branche-t-il plus qu’une conversation entre potes autour de quelques jaunets pas orphelins. Heureux les ravis : ils ne savent pas ce qu’ils manquent ainsi.
* Ubuntu : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ubuntu_%28notion%29
P.S. j’ai reçu mes nouveaux tirages de Gaïa : dommage, une ligne blanche a disparu, et décalé les deux tiers du bouquin…
laetSgo
12 mai, 2010 à 16:56
[mode alimentation du troll on] Suzanne, je suis toujours d’accord pour discuter, à condition qu’il y ait dialogue (respectueux, c’est-à-dire sans insulte) et non soliloque axé sur un seul thème : la burqa (parlez en sur votre blog, je me ferai un plaisir de venir commenter)
[mode alimentation du troll off]
laetSgo
12 mai, 2010 à 16:57
@suzanne PS : à vrai dire, vos commentaires ici ne m’ont pas donné goût à aller y voir de plus près jusqu’à présent
lapecnaude
12 mai, 2010 à 17:17
Depuis plus de mille ans on construit des bâtiments appelés « églises » dans lesquels des prètres nous préchaients des choses archaïques en une langue qui n’était pas la nôtre, telles que Dieu a fait le monde en 6 jours, la conception spontanée etc … et Suzanne ne peut imaginer un autre continent où les mêmes choses se produisent ? Pour elle la terre est plate et les chinois sont toujours sous nos pieds ?
Chacun choisit sa pensée et son gourou, elle elle a écouté Sarkosy et telle Marie Madeleine a reçu la grâce et l’a rejoint. Peux-t-elle dire pourquoi ?
Il est heureux que nous ayons tous la culture du respect de l’autre, Suzanne, pour vous !
lediazec
12 mai, 2010 à 18:05
Je n’imaginais pas que la simple relation d’une émission radio et d’un bouquin dans ce bel article puisse provoquer de tels malentendus et l’expression d’une telle mauvaise foi ! Comme quoi l’humain a encore des progrès à faire.
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b.mode
12 mai, 2010 à 19:07
Ce que je vois c’est que la grande Suzanne aime à venir nous insulter et qu’elle appelle ça « discuter-ensemble » ! Une victimisation ridicule associée à un vrai ennui patenté ! Vous n’étiez pas communiste antan, suzon ?
remi begouen
12 mai, 2010 à 19:11
Tu as raison, Clarky, je ne suis pas du tout content de la pollution de Suzanne dans les commentaires. Bon quoi, marre !!!
D’abord je te tutoie, na; pour te dire que tu as toutes tes raisons de te croire au centre au monde. Comme moi et tout un chacun, à quelques milliards d’exemplaires d’humains sur terre. Sans compter que les vaches dans les prés, en ruminant, doivent s’y croire, ainsi que les merles moqueurs, les scorpions méchants, voire les amibes dans le sang… On arrête là?
En tout cas, pollueuse, va te faire voir ailleurs (où je ne suis pas) et, désormais, je te boycotte et suggère à chacun(e) d’en faire autant. Comme autant en emporte le vent, le vent mauvais…
clarky
12 mai, 2010 à 19:37
salut mon rodo
tu crois qu’elle fume du cana comme dirait lorik ??!!??
si je puis me permettre, mais c’est vraiment à titre privé et perso, les insultes ne me dérangent pas, pas plus qu’elles ne me rendent furax, c’est surtout le fond, non pas de la cuvette mais de la pensée qui laisse à désirer, remarque vous me direz que de la pensée à la cuvette, je crois que je préfère encore les chiottes !
si j’ai bien tout compris, on serait entre nous et on ne verrait que nouzotres taper la discute, ma foi, pour avoir écumé les blogs au tout début de rumi, je dois bien me rendre à l’évidence que c’est un peu partout la même chose, y’a qu’à voir les premiers de la guignolesque parade se produisant sur la piste aux étoiles du wikio, ça donne l’impression de baigner dans l’avalanche de la diversité mais c’est putain de sclérosé, alors la leçon de piano, qui chez vous prend des airs de pipeau ma douce suzanne, m’en touche une sans faire vibrer l’autre.
et puis merde, ici que je sache on n’a de comptes à rendre à personne, chacun de nous est si différent, et je suis sûr que sur bien des points on ne serait pas franchement d’accord, mais suzanne ne venait pas dire qu’on va tous finir rouquins à force de ne pas nous mélanger aux autres.
savez quoi, je hais les lefblogs et leur merde de copinage, simulacre de fausse modestie et de distance par rapport au classement W, faire du lien pour finir dans le top 10, putain faut que je me calme sinon je vais balancer des saloperies
putain, c’était quoi la question du début, je crois que je suis parti en live ?
lediazec
12 mai, 2010 à 19:44
La seule question qui compte Laurent : ici chacun est lui-même. En toute liberté.
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