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Requiem pour un con

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cerveau.jpgJ’ai toujours éprouvé un sentiment bizarre devant les hommages rendus aux morts lors des funérailles. Pire encore quand il s’agit de funérailles nationales. La chose m’a toujours semblé grotesque. C’est toujours sur un militaire ou sur un policier, morts de vieillesse ou dans l’exercice de ses fonctions que l’hommage s’abat.

Les cols blancs se pointent précédés de la faune médiatique, jamais les uns sans les autres. Déroulé de tapis, tribune et mouchoirs. On enduit des tartines glorifiantes à la mémoire de ceux dont plus personne ou presque n’a rien à foutre. Tout ça, non pas pour honorer le disparu, c’est hélas trop tard, mais pour servir, en la perpétuant, la cause qu’il ou elle défendait avec beaucoup de conviction et une grande dose bêtise.

En toute circonstance on défend le système dans lequel le mort s’était moulé une vie durant : rien à gauche, idem à à droite, droit devant !

Mais qui se soucie de la mort du quidam ordinaire ? De ce voisin suspicieux qui observe le passant avec la lorgnette de l’espion ? Celui qu’on voit tous les jours, à qui on dit bonjour ou à qui on fait la gueule ou qu’on envoie caguer à l’occasion ? Qui pour lui rendre l’hommage que le système tout entier lui doit ? Ces anonymes, droits dans les bottes du pouvoir, partis sans mot dire et qui ont leur vie durant défendu le moule étouffant de la non vie, contribuant par la même occasion à empêcher leur prochain d’avoir la vie ou les idées qu’ils souhaitaient, fiers d’avoir cimenter l’édifice de la stupidité nationale.

Aucun hommage, pas le moindre mot de la part des officiels. Ils meurent comme ils ont vécus : connement ! Si au moins ils s’étaient fait sulfater lors d’un cambriolage ! Même pas.

erby.jpgMarcel Le Gnouf, mon voisin le plus proche, est mort. Il habitait le n°1 de la rue, moi le 3.  Depuis le temps que j’attendais ça, c’est pas trop tôt. Il était con le Marcel ! Con comme un barreau de prison. Tout pareil. Vous pouvez penser qu’il est très vilain de se réjouir de la disparition de son voisin, je m’en fous.

Marcel était un homme de principes. A peine arrivé dans le quartier, il avait tenu à le marquer d’une ligne jaune. Au début, j’ai pensé à un excès de timidité, mais à bien l’observer, j’ai compris que c’était du dur qui nous tombait dessus. Ses principes, il les avait chopés très tôt dans la vie, au contact de son père qui, lui aussi, s’appelait Marcel.

Dès les premiers mots échangés, j’ai su que Marcel et moi, ça ne faisait pas deux. Du tout. Par bribes, dans une langue éructée, il racontait des épisodes de sa vie. Son discours était souvent ponctué de coup de pied au cul, de baffe, de raclée… Chaque anecdote se concluait systématiquement par un hop-la laissant présumer une difficulté majeure à illustrer le propos autrement que par onomatopée. Une jachère, le Marcel.

Il avait commencé à travailler à l’âge où le certificat d’étude lui semblait aussi difficile à obtenir que d’atteindre la constellation d’Orion avec un ULM. Voyant ses notes, son père, guère mieux que lui, lui tartina la trogne à gros coups de paluches, l’attrapa par le colebaque et le déposa chez un artisan maçon pour lui apprendre les manières. Ce dernier, patient, mais pas trop, finit par le gratifier de quelques torgnoles avant de faire un retour à l’envoyeur. Désespéré, son père lâcha prise : « si au moins il avait eu son certificat, aujourd’hui il pourrait avoir la chance d’être flic ! ». La mère de Marcel ne disait jamais un mot. Elle comptait les chiures de mouches sur le plafond du salon.

Petit à petit, Marcel fils s’était fait un trou dans le cahot de la vie. Après pas mal d’échecs, il avait travaillé pendant des années et des années comme manutentionnaire dans une imprimerie normande. Pour sa retraite, il choisit la Bretagne et en Bretagne, mon quartier. C’est la vie. Il avait porté des tonnes de papier qu’il disait. Ses collègues l’avaient surnommé Trombone. Pourquoi ?… Trombone par-ci, Trombone par-là. Cela ne lui plaisait pas, mais il ne disait jamais rien.

Il s’était forgé une pensée qui empruntait au gourdin l’essentiel de ses principes politiques. Il avait pour l’autorité une foi aveugle. Tout ce qui n’était pas droit, il fallait le redresser. Il trouvait que la France n’était pas bien gouvernée. Que les hommes politiques étaient mous du genou. Nos relations ont connu un virage fatidique quand je l’ai surpris à glisser de la propagande du Front Nat dans ma boîte aux lettres. Je l’ai fait patienter quelques instants et suis allé à la maison chercher de l’eau de javel et une éponge. C’est contre les microbes que je lui ai dit et j’ai ajouté : toi t’es un gros microbe. Dégage de ma boite si tu veux pas que je te frotte à la javel. Il m’a gardé rancune jusqu’à sa mort.

Marcel était un procédurier. Pour un oui, pour un non, il cherchait à porter plainte. Il aimait les pétitions.

A quoi tout cela lui a servi ? A rien. Puisque Sarkozy, pourtant friand d’hommages funéraires, n’a pas daigné lui en rendre un.

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35 Commentaires

  1. babelouest

    2 juin, 2010 à 6:15

    Si l’on devait « croire » (déjà le mot me gêne) les sondages, il y aurait trente pour cent de Marcel en France. Qu’ils s’appellent Georges, Kevin, Alphonse ou Luc n’y change rien, ce régime de bananes est soutenu mordicus par une frange inexpugnable de la population. D’une façon générale, c’est celle qui argumente avec des exemples frappants et tonitruants.

    Ayons une pensée émue pour tous les trombones du monde, ceux qui aiment le bâton. Pour les plus doués d’entre eux, un rôle est tout trouvé : celui du gendarme qui rosse Guignol. Pour les autres….

    Merci Rodo, et félicitations : ton voisinage s’est naturellement assaini.

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  2. b.mode

    2 juin, 2010 à 8:26

    Joli portrait Rodo et paix à l’âme de ton voisin… ;)

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  3. RPH

    2 juin, 2010 à 9:46

    Quand j’arrêterai de rire j’arriverai peut-être à écrire un commentaire…

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  4. remi begouen

    2 juin, 2010 à 10:08

    « Si tu m’avais d’mandé gentiment, si tu m’avais d’mandé poliment : Fernand! passe moi ton tonneau… »

    Il s’agit là du refrain de vieille rengaine rigolote de je ne sais plus qui, qui me revient en tête, à la lecture de Fernand, alias Rodolphe, dont je témoigne que le voisin Marcel, le malpoli-pas-gentil, avait le don d’éxapérer le gentil-poli Lediazec… : Je comprends donc qu’il n’ait pas ‘passé son tonneau d’amitié’, mais son ‘karcher javelisé’ anti-FN…

    M’enfin, y a aussi Georges Brassens qui chante « les morts sont tous des braves types »… certes sans y croire vraiment!
    Oui, on tous et chacun(e) son ‘Marcel(le)’ de voisin, hélas…

    Le mien (à 50 mètres, dans ma rue) est un grand vieux costaud solitaire, le regard dur et hautain. Je m’y suis fait, puisque 50 mètres cela rend le voisinage plus supportable. Et, poliment, gentiment, je me suis mis à le saluer lorsque nos chemins se croisent – au moins 2 fois la semaine. D’abord un petit signe de tête – pas de réponse, sinon un regard étonné. Bon, je l’amadoue ? Plus tard je m’enhardi à un ‘bonjour’ – même réponse. Au bout de 20 ou 30 bonjours, j’ai une réponse d’un hochement de tête : c’est gagné ? L’ours mal léché devient civilisé ? On va même se serrer la main et bavarder un peu ?

    Le bougre profite d’un croisement où nous sommes sans témoin pour me répondre ceci : ‘T’es qui toi? J’veux pas de ton bonjour! T’es qu’un flic des R-G!!’…’Mauvais jour!’ que je lui souhaite en haussant les épaules et en faisant un crochet pour éviter un éventuel geste du colosse…
    Depuis ce jour, je regarde ‘ailleurs’ lorsque nous nous croisons. Mais je perçois qu’il me cherche du regard, mauvais…

    Ouf, j’ai appris que je ne suis pas le seul à subir sa parano : il traite tout le monde de ‘flic’… alors qu’il est dans son miroir, ce ‘Marcel’…

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  5. clomani

    2 juin, 2010 à 11:05

    Moi, de Marcel, je n’en aime qu’un : Pierre Marcelle, groniqueur de gros cons à Libé ! Le dernier gaucho de Libé d’ailleurs…
    Ton Marcel, j’en ai croisé partout… même à la Cégète ! J’en ai fait taire dans les bus conduits par des noirs, je les ai conspués en manifestant contre eux, pour les immigrés (entre autres).
    Maintenant, je vais passer aux voisins… hier soir, 2e A.G.des copros de l’immeuble du 18e où j’ai un appart. « qui va financer ma retraite » ! L’an dernier, j’avais mis le malaise sur le zona qui me vrillait le nerf sciatique… cette année, j’ai eu envie de baffer tout le monde… Juste avant la réunion, j’avais appris qu’il y avait eu un mort dans l’immeuble (moi j’ai le pavillon de l’ex bignole, au bout du jardin donc mon statut est un peu à part) : le cadavre de la petite vieille du 3e étage avait été retrouvé très tardivement. Le jeune trentenaire qui vivait en face n’a pas hésité une seconde : il s’est empressé de contacter le proprio pour lui acheter l’appart de la vieille qui avait pourri. Et c’est virulent, ces p’tits jeunots… pour eux, un sou c’est un sou… et pas tolérant… Après ça, il y a eu les protestations de la bourge « qui-vit-dans-une-résidence-très-chique-dans-le-95-chic », le trou de mémoire de son vieux mari qui ne se souvenait plus avoir vu mon mur destroyé par les eaux d’infiltration de son jardin, le syndic arrivé 5 mn avant mon départ qui me menace parce que mon mur est très infiltré et que la cheminée d’aération est sur le point de s’écrouler, la petite-fille de l’ancien proprio de l’immeuble (qui a 1 étage à elle toute seule) qui me dit que c’est ma vigne-vierge qui crée de l’humidité… j’ai cru discerner une certaine « coalition » de 3 co-pro + le syndic contre un ou deux copropriétaires (dont je fais partie). Evidemment, je loue ma ch’tite baraque à un couple de jeunes femmes… ça doit « gêner » !
    Je suis rentrée chez moi à 22h en me disant « mais pourquoi les propriétaires sont-ils aussi cons » ? Je ne leur ressemblerai jamais quand je serai grande ;o)).

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  6. b.mode

    2 juin, 2010 à 11:22

    Unblog l’hébergeur menaçant de fermer le blog, j’ai viré un article suite à une plainte contre ruminances émanant d’un site de l’est… Comprenne qui pourrave ! Merci de m’envoyer vos commentaires sur cette lamentable affaire par mail !

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  7. lediazec

    2 juin, 2010 à 11:29

    Affaire lamentable en effet. Je viens, à l’instant, de recevoir un coup de fil de Rémi. Quelqu’un lui a téléphoné il y a quelques minutes pour se renseigner à propos de sa responsabilité au sein de Ruminances. Il l’a envoyé promener et m’a aussitôt prévenu.
    UBU-roi frappe à nos portes. Grotesque et débile ! Le retour de Marcel !

    Dernière publication sur Kreizarmor : Place Vendôme, haut lieu de l'indécence

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  8. Erby

    2 juin, 2010 à 11:35

    Bien avant Audiard, Simomin, Dard et autres – quand j’étais tout jeune – mon père disait : « si on pouvait vendre les cons on ferait fortune « …

    Bref ! Toujours d’actualité !

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  9. laetSgo

    2 juin, 2010 à 11:36

    c’est quand même pas le groupe de presse du credit mut ? je viens de lire un article sur le sujet sur Médiapart ! ??? WTF ! RESISTANCE ! LIBRE EXPRESSION !

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  10. cui cui fit l'oiseau

    2 juin, 2010 à 11:41

    Comptez sur nous, les copains ! Au secours, nous sommes envahis par les « Marcel » !

    Répondre

  11. remi begouen

    2 juin, 2010 à 12:00

    Lediazec m’a pris de court (il ne s’agit pas de tennis, je ne suis pas Federer). Il a déja relaté ci-dessus ce que je voulais relater ici. Alors quoi, on n’a plus le temps de boire un petit rosé ni d’admirer les rosiers de mon adorarable voisine : Marcelle (sic)! ?
    Donc Ubu roi de Pologne et de nulle part est de retour. Cui Cui Fit L’oiseau est là, merci à lui et tous les copains-copines…

    Il semble que l’article sur ‘L’internationale polonaise’ ait disparu de ‘Ruminances’ ???? Un coup d’Ubu ou de Netanayou ???

    Répondre

  12. b.mode

    2 juin, 2010 à 12:07

    Rémi, toi tu lis pas les commentaires !

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  13. remi begouen

    2 juin, 2010 à 12:09

    A Cui Cui Fit L’oiseau et aux ami(e)s :
    Le graffiti le plus étrange, fascinant au point que j’en ai fait un poème (perdu comme la plupart) disait cela, sur un grand mur de Genève vers 1984 :
    ‘Chante pas, l’oiseau : le clown t’a mis des barreaux!’…
    Quel programme!

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  14. laetSgo

    2 juin, 2010 à 13:16

    c’est malin…j’avais fait un long commentaire ce matin…en réaction à un com de …Guillon me semble-t-il…je vais pas la re-faire in extenso, mais j’en avais profité pour glisser un p’tit lien vers notre super @superno (niark niark clarky :-) et je demandais à la population ruminante et aux visiteurs si qq’un avait une idée de ce qu’était devenue la directive Services (sensée avoir été mise en application par petits bouts législatifs discrets au 31 décembre dernier) qui remplace la directive Bolkenstein (qui la clone en vrai :-(
    brefle, je remets qd même le lien vers le billet de super no
    http://www.superno.com/blog/2010/04/bolkestein-en-bas-de-chez-moi/
    tant qu’on n’aura pas été délocalisés en pologne….ruminons !

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  15. remi begouen

    2 juin, 2010 à 16:15

    B.Mode : Oui je lis les commentaires…C’est par hasard que je n’ai pas lu à temps le tien, avant de répondre à celui de Lediazec, qui lui succédait et me concernait ; l’important reste que c’est extravagant et grave, cette ‘plainte d’un site d’un pays de l’Est’ !!! Bon, on va tous et chacun faire ‘Cui-Cui’, cela va faire un tel boucan qu’Ubu va retourner à la trappe…

    Répondre

  16. lapecnaude

    2 juin, 2010 à 16:39

    Je reçois des « appels masqués » depuis deux jours … que je laisse sans réponse.
    LaettSgo – j’ai surtout relevé un commentaire à l’article de superno : celui de Raoul – « Et pourquoi ne pas les remplacer par des politiciens moins cher ? Délocaliser les parlements, faire venir des exécutants de Hongrie, Pologne, Estonie … Après tout serions-nous les seuls à subir cette mise en concurrence soit-disant libre et non faussée ? »
    Bel article !

    Répondre

  17. lapecnaude

    2 juin, 2010 à 16:40

    @ Leziadec – Es-tu allé à ses obsèques ?

    Répondre

  18. lediazec

    2 juin, 2010 à 16:55

    @lapecnaude. Jamais de la vie !

    Dernière publication sur Kreizarmor : Place Vendôme, haut lieu de l'indécence

    Répondre

  19. lapecnaude

    2 juin, 2010 à 17:34

    Sans coeur va ! Un petit commentaire sur Ramon Sender te remonterait le moral ?

    Répondre

  20. lediazec

    2 juin, 2010 à 17:45

    Requiem pour un paysan espagnol. Faudrait que je relise ça. C’est quelque part dans mon grenier. Avec « Pedro Paramo » de Juan Rulfo.

    Dernière publication sur Kreizarmor : Place Vendôme, haut lieu de l'indécence

    Répondre

  21. laetSgo

    2 juin, 2010 à 18:07

    @lapecnaude mais comment ont- »ils » faits pour avoir tes coordonnées (itoo @remi) ?
    sinon, j’ai creusé cette histoire et je ne sais quoi penser…les méthodes sont extrêmement radicales et malsaines à mon goût puisque les responsables du site font la chasse et utilisent l’intimidation d’après ce que j’ai compris…pour autant, il semblerait que tout cela découle au départ de la reproduction quasi in-extenso d’un article publié sur ce site, non ? je ne cautionne pas les censeurs, je suis pour le copy-left et non right, mais je ne cautionne pas non plus les copieurs ! brefle, j’aimerais bien votre éclairage sur le sujet car je débarque et m’interroge….(j’avais même pas été voir le site en question avant cet outrage, c’est dire !)

    Répondre

  22. laetSgo

    2 juin, 2010 à 18:08

    arg, « fait », pas faits ! l’accord du participe passé avec avoir nom de dieu !!!!

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  23. babelouest

    2 juin, 2010 à 18:16

    Pour moi je sais. Il leur suffisait de consulter l’annuaire des noms de domaines : sauf à le refuser explicitement, ce qu’eux ont fait sur leur site pour être anonyme, le nom, l’adresse et le N° de téléphone de l’acheteur des domaines apparaît.

    Je précise que je ne connais pas les coordonnées de cet annuaire, mais eux, apparemment, oui.

    Répondre

  24. b.mode

    2 juin, 2010 à 18:29

    ruminances n’a rien recopié du tout ! il a juste publié l’article de l’ami d’un ami ! dommage qu’on ne soit pas hébérgé par des couillus ! ;)

    Répondre

  25. clomani

    2 juin, 2010 à 18:52

    Des hébergeurs couillus ? Ca existe ?
    C’est comme vouloir que les banquiers prêtent aux pauvres, ça ;o))

    Répondre

  26. b.mode

    2 juin, 2010 à 19:23

    bah oui, t’as une solution ?

    Répondre

  27. babelouest

    2 juin, 2010 à 19:33

    En tout cas, notre hébergeur à Dazi n’a pas été menacé semble-t-il, ou il les a envoyés sur les roses…. mais il n’est pas tenancier de groupe de blogs, il est juste hébergeur !

    Répondre

  28. b.mode

    2 juin, 2010 à 19:37

    babel, quand j’ai créé ce blog j’ai pris au hasard… unblog ! je connaissais rien à tout ça. bon c’est visiblement des frileux… voilou ! va falloir sans doute faire une transhumance…

    Répondre

  29. Hara Kiri

    2 juin, 2010 à 19:37

    J’ai lu l’article de Ruminances en allant dans le cache de google qui permet d’avoir accès à des pages effacées et j’ai été voir également sur le site Dazibaoueb pour suivre l’histoire, effectivement, tout cela ressemble fort à une belle arnaque avec extorsion de fond et harcèlement et menaces à la clef. Dans tous les cas, le compte paypal utilisé pour les transactions est lié à une carte bancaire ou un compte bancaire, donc à une personne. Il serait bien que les gens menacés se retournent auprès de paypal pour dénoncer l’utilisation de leurs services pour cela.

    Répondre

  30. Jay

    2 juin, 2010 à 19:51

    J’ai une petite question toute bête.
    J’ai constaté que l’article a été simplement supprimé.
    Ne serait-il pas plus utile de supprimer son contenu et de le remplacer par une grosse image « CENSURÉ par …. » plutôt que de donner raison à ce genre de manœuvre en niant l’existence de l’article? Si c’est seulement le contenu qui posait problème, alors c’est corrigé. En le modifiant de la sorte et en y ajoutant les raisons de la censure, on dénonce leurs pratiques.

    Répondre

  31. b.mode

    2 juin, 2010 à 19:59

    M’enfin jay ! l’hébergeur veut supprimer le blog ! le minimum est de sauveagrder ce qui peut être sauvegardé ! trois ans ça compte !

    Répondre

  32. babelouest

    2 juin, 2010 à 20:10

    A ce propos, j’ai tenté de faire une aspiration du blog : bizarrement, sur celui-là (Roland m’avait prévenu qu’Unblog avait pris des libertés très grandes avec les standards d’écriture), il est semble-t-il impossible de sauvegarder de cette façon.

    Répondre

  33. clomani

    2 juin, 2010 à 20:33

    Donc transhumance impossible ? Mince, pour des ruminants, c’est pourtant bénéfique de grimper vers les hautes prairies en saison estivale…
    J’ai déjà mon collier avec la grosse cloche ;o)).
    Est-ce que la nationalité de l’hébergeur peut avoir une influence ou pas sur la façon de gérer un blog ?
    Y’a pas moyen de tirer sa révérence en emportant ce que tu as créé ?
    Ils sont forts sur la propriété intellectuelle alors… c’est eux qui sont propriétaires de tout ?

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  34. cui cui fit l'oiseau

    2 juin, 2010 à 20:53

    Hey les gars, pourquoi ne pas créer votre propre domaine comme l’a fait Guy Birenbaum ? Plus de censure, vous devez payer une somme assez faible mais vous êtes au moins chez vous ! Renseignez vous.

    J’dis ça, j’dis rien, hein ? Je sais qu’il existe un endroit où les vieux blogs sont stockés sans perte de données. L’ancien DEL a été sauvé comme ça, par contre il est difficile sinon impossible de le recoller à une création nouvelle.

    Cela dit, étant un geek de 3ème catégorie, je m’en remets aux experts.

    Répondre

  35. cui cui fit l'oiseau

    2 juin, 2010 à 20:55

    Il faut lire « Hey les gars et les filles » sinon je vais me faire taxer de macho… ;-)

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