Les syndicats ne savent plus comment s’y prendre pour continuer de faire bouillir la marmite de la contestation sur les retraites. Difficile de battre le faire avec autant de traîne-savates dans les plateformes. Le soufflé tombe. Difficile d’aller convaincre la base pour de nouveaux lendemains qui déjantent. Plus personne ne se fait d’illusions quant à l’issue d’un conflit qui a suscité l’enthousiasme et permis à certains de comprendre la vraie nature de la majorité qui gouverne le pays. En cela, ce mouvement aura réussi ce que les syndicats n’avaient pas obtenu des citoyens depuis longtemps : comprendre que nous sommes gouvernés par des marlous. Inutile de faire le décompte de toutes les affaires qu’on tente de camoufler par des voies diverses et avariées. Un jour ou l’autre cela finira par sauter. Il le faut pour la santé démocratique du pays.
La question est la suivante : comment faire pour continuer la mobilisation sans tomber dans le ridicule de la « débandade » ? La droite n’attend que ça pour aller se gausser devant les caméras sur le peu de crédibilité de ces manifestations en manifestant bruyamment une joie obscène. Comment passer d’un mouvement massivement suivi à une résistance plus obscure dont les résultats ne seront crédités que devant l’urne en 2012, comme le suggère une bonne partie de l’opposition ? A condition de garder bien au chaud le « chien de ma chienne » pour celui qui prend les citoyens pour les domestiques de la caste dominante.
La déception collée au frontal, de plus en plus dégoutée, la base s’active en coulisse, poussant une direction de plus en plus à court d’imagination pour booster un mouvement qu’elle sait perdu mais dont elle ne sait pas dire les mots pour apporter un minimum de réconfort. Alors, dans le doute, on remet ça, le 16 ou le 23 novembre. Ou les deux. Après tout, ne pas obtenir par la revendication gain de cause n’est pas en soi un signe de honte ou de faiblesse. Perdre une bataille ne signifie pas la perte de la guerre. Ce qui est plus difficile à accepter c’est de faire croire qu’il y a encore de l’espoir en déclarant que tant que la loi sur les retraites n’est pas promulguée, il reste encore une petite chance.
La rue est en colère. Ce sentiment est palpable partout. Dans toutes les conversations un vent de dégoût surgit des lèvres quand il s’agit d’évoquer la gestion de ces manifestations par les centrales syndicales – soucieuses de contenter cette base, sans se laisser déborder par elle – mais aussi par un PS dont la discrétion laisse perplexe. Alors que l’ensemble du mouvement pouvait espérer de sa part un signe fort, un accompagnement politique plus actif, plus pugnace, pour aller plus loin, son attitude s’est bornée à quelques déclarations de principe, toutes centrées sur sa préoccupation première : quel sera le candidat idéal pour le représenter en 2012 ! Handicapé par son statut de futur « parti de gouvernement », il a joué sur la seule impopularité du gouvernement, Mínimus en tête, sans véritablement chercher à lui faire vraiment mal. Installé au pied de son fruitier, le PS semble attendre que le fruit mûr lui tombe dans les mains. Une stratégie fort aléatoire ma foi.
Attitude que le PS et autres attentistes de la gauche conformiste peuvent regretter si d’aventure, la bête qui monte, Mélenchon, pour ne pas le citer, se met à séduire la base par un discours qui sonne juste aux oreilles de ceux qu’on ne sollicite que pour mieux les laisser tomber ensuite. Qu’on ne vienne pas invoquer le « poujadisme » de Mélenchon et autres comptines du genre, comme le font les médias dans un déchainement calculé. Si Mélenchon monte et qu’une gauche non « officielle », plus radicale, trouve de plus en plus d’audience, c’est ailleurs que dans le poujadisme qu’il faut chercher la réponse…
http://www.dailymotion.com/video/xfjeel
babelouest
9 novembre, 2010 à 5:29
A part les gens de la base bien sûr, ceux qui besognent, discutent, proposent, le PS est un cimetière au clair de lune, froid, droiti (on ne peut guère dire gauchi), frissonnant non d’idées ardentes et de poussées de fièvre révolutionnaire, mais du vent de la défaite. Non la défaite des urnes, mais la défaite des pensées, la défaite des vouloirs, la défaite d’un grand soir trop petit, trop gommé afin de plaire à un Centre présumé.
Le PS n’a plus le vote des ouvriers, qui existent toujours, des employés qui se sont crus un temps embourgeoisés, et se retrouvent prolétarisés comme les autres. Il n’a jamais eu le vote des ruraux dans leur ensemble, qui lorsqu’ils se sont réveillés, ont évité un parti trop pusillanime, trop peu tout, trop rien en somme. Souvent ces révoltés sont allés plus loin à gauche, d’un coup.
Que les centrales syndicales ne rient pas : elles subissent le même sort, dans leur entêtement à négocier contre l’avis du Peuple qui a compris qu’il faut faire plus, et alors que le Pouvoir, lui, ne veut de toute façon pas négocier. Çà passe ou çà casse : çà a cassé, les centrales sont tombées dans le trou ainsi formé. L’Intersyndicale brinqueballante dont s’est échappée une FO plus dynamique n’est plus qu’un chuchotement qui tente de couvrir les clameurs des luttes toujours présentes. Pitoyable !
Quelles sont les vraies propositions de Méluche ? Ce n’est pas encore bien clair, mais au moins il a le mérite de faire bouger les choses : ensuite celles-ci se chargeront de prendre toute leur place.
b.mode
9 novembre, 2010 à 6:05
A propos du péesse, les dissensions reprennent de plus belle ! Le gnome peut jubiler ! Les affaires reprennent ! Incurable ! http://www.europe1.fr/Politique/L-egalite-ne-fait-pas-l-unanimite-au-PS-306105/
clomani
9 novembre, 2010 à 9:31
J’en ai marre de lire dans les media que Mélenchon est populiste donc démago ?
Cela voudrait-il dire que, dès lors que quelqu’un draine le mécontentement du petit peuple et lui propose des solutions toutes bêtes : taxer les opérations en bourse, taxer les stock-options, arrêter de croire que c’est inéluctable, ça en fait un populiste ?
Cela voudrait-il dire que la politique doit être éloignée des désirs du peuple, qu’elle doit se contenter d’obéir à la loi des marchés, d’avaler les mensonges gouvernementaux relayés par une presse le doigt sur la couture du pantalon ?
Il est visiblement présupposé que Méluche a des ambitions personnelles… et alors ? Les autres, en sont-ils totalement dénués ? J’me marre !
On a vu où ça mène, cette politique-là : ça mène au socialisme et à une ribambelle d’éléphants aux ego surbouffis, mous du genou mais les dents affûtées !
Les centrales syndicales ? Sans syndiqués, elles ne peuvent pas grand chose et si je me fie à ma propre expérience, la CGT a perdu ma voix parce qu’elle était prête à tout pour avoir des adhérents, y compris à mentir, à subir des petites compromissions avec la DRH. C’était la moins pire d’ailleurs dans le genre : FO et la CGC magouillaient beaucoup plus, voire avaient tapé dans la caisse, favorisé la DRH à plusieurs occasions, etc.
Quant au libéralisme à bout de souffle, je vous invite à lire « travailler plus pour gagner rien »… http://cafemusique.wordpress.com/ où une copine explique ce qui se passe chez les Anglo-Saxons !
tueursnet
9 novembre, 2010 à 11:13
« Sans liberté de louer, il n’y a pas de blâme majeur »
Que réclame le peuple de France de son Roi de pic ? Non qu’il rallonge la durée du travail ou qu’il écourte la durée de vie mais qu’il nous redonne la dure envie de durer … Que réclame le peuple de France de son Roi de trèfles ? 3 ou 4 feuilles blanches pour qu’il puisse y inscrire son rêve sans se soustraire à celui des autres. Que réclame le peuple de France de son Roi de carreau ? De retrouver sa liberté au carré : celle de planer pour les planeurs et de flâner pour les flâneurs… Que réclame le peuple de France de son Roi de cœur ? Ni la réforme des retraites, ni le retrait des réformes, mais une vraie mélodie pour ne pas sombrer dans la mélancolie. En un mot, mon Roi : de quoi souffre ton peuple ? De l’ignorance…De l’insensibilité…De l’indifférence de ceux qui sont censés le représenter.
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20du%207%20sept
lapecnaude
9 novembre, 2010 à 11:46
la non-imposition des intérêts du capital c’est l’assurance chômage de l’investisseur = signé Beigbeder.
Fifi d'Ardèche
9 novembre, 2010 à 12:29
Bon, c’est quand même bien étonnant tout ça!( ces mascarades politiques)…Et bien « bébêtifiant » ,car il y a quand même d’autres problèmes plus sérieux: « Un jeune sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté , en France, diplômé ou non »…..
D’après tous les sondages, c’est classé, c’est « râpé » pour les dominants actuels, alors , que peuvent-ils donc espérer? C’est un jeu inutile, dont tout le monde connaît l’issue!
La seule question est: tout cela ,toutes ces manoeuvres , toutes ces manipulations auront-elles suffisamment renforcé le Front National pour lui permettre de l’emporter aux prochaines élections? Car on dirait bien que c’est le but ,finalement, à y bien réfléchir…Regardez donc les médias faire l’apologie de leur leader charismatique…C’est un signe, ça…
Fifi d'Ardèche
9 novembre, 2010 à 14:31
Craignant de m’être mal exprimée, je tiens, tant j’ai d’estime pour vous, amis ruminants, à préciser que ce n’est pas ce texte que je qualifie de « bébêtifiant », mais bien les mascarades politiques des uns et des autres de nos acteurs politiques, qui ne semblent pas vraiment voir d’où vient le véritable danger…
L’écrit de Lediazec décrit d’ailleurs bien ce que j’ai voulu exprimer et ce que ressentent les français: »la base, de plus en plus dégoûtée… » » la rue est en colère »…
Je salue la perspicacité de nos Sages , car ils viennent de rejeter les amendements concernant la médecine du travail dans le texte de la réforme des retraites! Autant dire que la bataille est, finalement, gagnée…
lapecnaude
9 novembre, 2010 à 15:27
Comme eût dit quelqu’un que nous avons bien connu : Woerth ! chante beau merle !!!
Remi Begouen
9 novembre, 2010 à 17:15
Non, chère Fifi, la bataille n’est pas finalement’gagnée’…Elle continue, notamment avec la grève des employés de ‘Pôle Emploi’ ce jour, révélatrice de la gravité de la crise sociale.
Daniel Mermet y a consacré une belle émission ce jour (15-16h). Si vous l’avez loupé, allez donc voir le site ‘Là bas si j’y suis’, plus complet que celui de France-Inter…
clarky
9 novembre, 2010 à 18:45
mélenchon tape sur des bambous et c’est (bientôt) numéro un !
la méluche risque bien de réussir son pari là où chevènement avait foiré le sien.
Fifi d'Ardèche
9 novembre, 2010 à 19:17
Vu, Rémi,…évidemment, la lutte contre la paupérisation du ( des) peuple(s) est loin d’être terminée.
Fifi d'Ardèche
9 novembre, 2010 à 20:06
pour Lapecnaude: http://www.youtube.com/watch?v=oOxpT-wlBXw&feature=related
clomani
9 novembre, 2010 à 20:19
Je viens de voir « Draquila » le doc. italien…
Se méfier : en Italie, opposition ramollo, petit chef imbu de sa personne au pouvoir, media à la botte, et lois d’exceptions passées en loucedé sous des prétextes fallacieux.
Chez nous, pareil, à peu de choses près. Sauf que la mafia, c’est le MEDEF !
laetSgo
9 novembre, 2010 à 22:28
hullo les ruminants ! un p’tit bonsoir en passant ! merci pr le billet Bernard, ça tranche avec celui que j’ai lu chez Agnès, qui est nettement moins « combatif », plus résigné et pour autant, très talentueux et représentatif, aussi, de ce que je peux penser parfois malheureusement…résignation, quand tu nous gagnes…on perd !
Et surtout, bravo pour la ziq du jour ! Ahhhhh Iggy…après le Passenger, tu pourras programmer I wanna be your dog ! ce sera bien en phase avec nos média aux ordres !
quant à Méluche, je vais pas faire de prosélytisme ici (Clo est en première ligne et nettement plus engagée
mais s’il est populiste, voire poujadiste, alors j’adhère ! dans ces temps troubles où le pouvoir brouille les messages, les fortes personnalités et l’absence de langue de bois, ça fait du bien, y’a pas à chier !
laetSgo
9 novembre, 2010 à 22:30
OUPS ! ô le fail ! c’est à Rodo que l’on doit le billet du jour et non à Bernard ! shame on me ! toutes mes excuses Rodo ! (je vois que l’internet fonctionne à lyon ?!)
clarky
10 novembre, 2010 à 0:18
content que l’iguane te mette dans cet état laet, j’ai donc bien fait de le balancer à bernard
je veux mon neveu, avec le portable que rodo a entre les mains, qui a fait provence bretagne avant de se retrouver au pays des traboules et des canuts (ttention, j’ai pas dit culs nus).
je t’embrasse mon rodo, prends soin de toi
punaise clo, comment dire, personnellement je me fous, mais alors d’une force, du gaulisme et de ce qu’il represente, comme me font chier les évocations du mitterrandisme, du giscardisme ou du pompidouisme tiens.
je vis au présent, et le sarkozysme est déjà tellement pénible à supporter…
laetSgo
10 novembre, 2010 à 0:46
@clarky arf ! c’était toi le coup du lézard ? j’aurais du m’en douter !!!!
tiens, voilà pour le compte http://blip.fm/~yejqg (en espérant que ce soit « audible »)
clarky
10 novembre, 2010 à 1:08
et oui laet, je suis trop t’un fou
superbe morceau des stooges laet, je suis en train de l’écouter en ce moment, ça file une putain de pêche, et pourtant je suis plus d’équerre !
j’en remettrais presque mes coquées et mon vieux perfecto complètement bouffé par l’usure. arf, la wah wah, j’adore cette pédale, ceci n’a rien d’homophobe, oui je précise vu qu’on est lu par des ignares en zique !
bon, va falloir faire péter du MC5 maintenant
b.mode
10 novembre, 2010 à 3:18
Heu sauf ton respect Laetitia, j’avais déjà programmé « I wanna be your dog » des Stooges (toute ma jeunesse !), il y a quelque temps ! http://ruminances.unblog.fr/rock/ Une petite absence ?
Lolo, va pour le Detroit sound !
lapecnaude
10 novembre, 2010 à 3:36
Vrai que parfois je date mais çà pète bien, je me serais laisée tenter.
Fifi, ton merle dit à tout le monde qu’il ne faut pas chahuter la Pec, d’autant plus qu’il était en pleine discussion avec sa copine. Je vois que tu es en pleine forme. BON.
J’ai en partie suivi l’après midi Méluche sur le divan, il parle avec conviction et assure (sauf qu’il devait être très fatigué sur l’histoire de son bouquin), le lendemain signature de livre à pataouchnoc où il n’était pas plus aimable avec les journalistes … devrait se mettre au Lexomil pour les supporter.
Rodo, Clarky dommage pour l’OM mais ils ont un match de retard alors çà ira.
J’en suis pas encore revenue de l’attitude de Woerth à l’assemblée, quel trou duc ce mec !
b.mode
10 novembre, 2010 à 3:42
Qu’est ce qu’il a fait encore ce con, Françoise ?
Lolo, Mc5, si c’est pas punk avant l’heure, ça ma bonne dame !!!
lapecnaude
10 novembre, 2010 à 3:43
A propos Bernard, pour ton comment du haut de page sur l’égalité, ne te fait pas d’illusion, la convention sera signée dans une quinzaine et sans grande discussion, quelques amendement mineurs cependant, mais l’avis d’Hamon est général.
lapecnaude
10 novembre, 2010 à 3:48
En plus c’est un texte de généralités où les lots sont pesés mais pas définitif, et ce sont toujours les mêmes qui gueulent au charron Hollande et Valls … (aucune chance)
lapecnaude
10 novembre, 2010 à 3:49
le MOTS PAS LES LOTS (mon internet déconne)
b.mode
10 novembre, 2010 à 3:56
Je ne me fais pas d’illusion mais force est de constater que ça rue dans les brancards chez les strauss Kahniens (mosco etc) et autre Valls musette !
babelouest
10 novembre, 2010 à 4:11
Et pendant ce temps-là, on ne parle pas de François Asselineau, et de son UPR qui est le seul parti en France à avoir pour premier objectif de sortir de l’Union Européenne : dommage !
nosotros.incontrolados
10 novembre, 2010 à 8:01
- »Fissures dans le consensus syndical… »(BFM TV.)
- »Nous ne voudrions pas à tout propos faire jouer l’unité intersyndicale car alors nous pourrions apparaitre comme un syndicat unique..; »(BFM)
( Elle a raison la poulette déléguémémé…Faut sauver à toute force les apparences de la division…Sait-on jamais, des fois que les gens seraient un peu soupçonneux)…..Ouuuuuaaaarrrrrfffff!
Comment faire en sorte que les gens ne s’avisent surtout pas de recentrer le débat au delà de son point de fixation artificiel maintenu à toute force corolairement par les bureaucrades syndicons et le gouvernement. Les retraites au terme d’une vie de larbinariat seraient « nec plus ultra » de la contestation? Allons donc!
Il est patent que ce que les gens mettent en avant est bien la question de la vie réduite aux impératifs économiques: la survie elle-même.
Plus personne ne veut de cette organisation sociale de la misère et de la répartition des contraintes.
C’est pourquoi il importe à tous ses pitres de jouer au maximum la carte du spectacle de leurs divisions prétendues pour asseoir leur unité réelle au delà des apparences: la sauvegarde de cette société coute que coute….Des stalinards aux réformards tous s’entendent comme larrons en foire….
Mais la marmite est à renversements!!!
S.
babelouest
10 novembre, 2010 à 8:15
Et puis, comme on disait chez moi autrefois, un coup de pied de marmite est si vite arrivé ! Mais çà, c’est sans doute Borloo qui s’y colle, car c’est une expression de bouilleur de cru….
En tout cas, les gaillards en tête des défilés parisiens ressemblent trop à des bœufs liés au même joug, fonçant tout droit sans regarder à droite (beurk, François) ou à gauche (bof, Jean-Claude)…..
clomani
10 novembre, 2010 à 8:17
A Paris, les éboueurs étaient toujours en grève hier…
nosotros.incontrolados
10 novembre, 2010 à 8:26
Je me demande si je suis bien réveillé ce matin….Si j’ai bien les trous en face des yeux. D’abord il y a des fôtes d’orthograve dans mon comm’, et ensuite je m’y découvre étonnamment optimiste….
Bon la loi est promulguée….quelqu’un doutait-il? ça permettra de les faire cavaler encore un coup ou deux, en ligne, « tous ensembles, tous ensembles » sous le même joug, comme tu dis Babelouest, sur l’inénarrable parcours Raie Publique – Bastion.
clomani
10 novembre, 2010 à 8:45
J’espère que les initiatives continueront, à droite et à gauche, du Nord au Sud, pour démontrer aux moutons sarkozystes qu’il faut absolument changer le monde, mais pas comme on en parle en politique…
Z’avez vu, DSK pointe le bout de son nez, le PS se le bouffe (le nez) entre ceux qui voudraient qu’il soit plus centriste (eh, les mecs, il est à droite vot’parti. Donc aucun espoir de ce côté-là.
Petit espoir côté gauche de la gauche mais vraiment petit espoir, même si j’aime bien ce que Méluche dit, parce que ce pouvoir à un homme donné par la Ve République est incompatible avec la démocratie, et que le pouvoir est une addiction. On a vu dans quels excès il peut mener.
Donc cure de désintoxication pour tous… power to the people !
clarky
10 novembre, 2010 à 12:21
arf, merci bernard pour le kick out the jams, ça fait du bien surtout après avoir consulté les référants, tain y’en a un qui ne me lâche plus le croupion
vrai que mc5 ça dépote, c’est autre chose que soeur sourire !
nosotros.incontrolados
10 novembre, 2010 à 17:53
A B.Mode;
nosotros.incontrolados
nov 10, 2010 @ 20:50:12 [Edit]
“Réaction tonitruante du socialiste Gérard Filoche….”
Bahhhh!!! Là encore il est ostensiblement tenté de nous faire accroire que toute l’ignominie “anti-démocratique” de cette organisation sociale résiderait seulement dans “cette réforme attentatoire des acquis sociaux” alors que la question est bien celle de l’ensemble des conditions existantes et de tous ceux qui les servent avec zèle ainsi qu’une grande et servile célérité!
Ah! Les scélérats!!!
10 novembre 2010 17:12Eva Lock Khwua nous a dubitativement transmis ceci :
“Réaction tonitruante du socialiste Gérard Filoche sur sa page Facebook, sous la forme de trois messages successifs : « Le type du Fouquet’s qui allait chercher des enveloppes chez Bettencourt a promulgué la loi scélérate de pillage des retraites, de nuit » , suivi de « c’est la nuit, à la sauvette, que la loi de pillage de 30 ans d’acquis en matière de retraite a été promulguée », et enfin
« Jamais la plaie ouverte de ce coup de force anti-démocratique, contre 75% de la population et contre le plus grand mouvement social de l’histoire de ces 40 dernières années, ne se refermera tant que cette loi Sarkozy scélérate de pillage des retraites ne sera pas abrogée et tant que son auteur ne sera pas chassé ». Filoche ne pratique certes pas la langue de bois!”
Commentaire n°2 posté par steph aujourd’hui à 17h41
nosotros.incontrolados
10 novembre, 2010 à 17:58
Au fait, les amis…C’est comment qu’on fait pour ajouter son propre avatar dans le petit carré en haut à droite des comm’?
Merci
b.mode
10 novembre, 2010 à 18:13
@nostros incontrolados Filoche !!! heureusement qu’il est là celui là !!!
pour l’avatar, la méthode est celle ci ! un peu alambiquée mais la seule à ma connaissance. merci unblog….
Tu ouvres un compte unblog ici (fantôme) : http://www.creerunblog.fr/
et ensuite tu mets l’image de ton choix dans avatar en bas à gauche après avoir cliqué sur admin. du site. Il se mettra automatiquement après dans tes messages ici.
Si tu as un problème, hésite pas à me le dire !
nosotros.incontrolados
10 novembre, 2010 à 18:34
nosotros.incontrolados
nov 10, 2010 @ 21:29:17 [Edit]
Autant de “trompe-l’œil” agencés et orchestrés par des “faux-culs”…
Tous ceux-là auront pris au bénéfice d’une périlleuse diversion les risques sensibles de s’exposer à quelques “retours de bâton” qui tardent hélas encore…
Cela souligne indiscutablement combien il sont acculés à tout mener sur le versant “glissant” de la pente…
Assurément ils méritent tous le Goncourt pour l’excellence avec laquelle le script renforçait les apparences!!!
A la cosaque: Hourra, hourra!!!
Christophe Certain
11 novembre, 2010 à 22:02
Ah MC5, cela chante à mes oreilles ! un petit « Kick out the jam » sur le bitume en feu de « Motor City » « You must choose, brothers and sisters, the time has gone for everyone of you to decide whether you are gonna be the problem or whether your are gonna be the solution » (intro à Ramblin’rose’)
J’ai l’habitude de solliciter parfois un moderne oracle en traduisant au moment où m’en vient la fantaisie, les paroles de la chanson que le hasard ou la nécessité a mis dans mes oreilles et c’est bien souvent un guide avisé…
Christophe Certain
11 novembre, 2010 à 23:18
Pour le reste si les socialistes sont aussi pusillanimes dans la répartie c’est qu’ils n’ont pas d’autre programme à proposer que celui d’une droite light. Le mot socialiste lui-même n’a plus aucun sens dans la mesure où les socialistes ont abandonné l’idéal du socialisme pour se convertir à la doctrine du marché et naviguer à vue. Que pourraient-ils avancer comme idées ? Ils ont pris le dernier wagon du libéralisme. Les plus ambitieux ont déjà changé de wagon, et les plus sincères, tels le baron de Münchausen sortant du marais où il est enlisé par les airs en tirant sur la crinière de son cheval, essayent de freiner le train en s’appuyant de toutes leurs forces sur la cloison arrière du dernier wagon. mais cela n’a jamais marché que dans les contes.
Il faut sortir du train et construire une nouvelle voie.
Les néo-libéraux, comme je le disais la dernière fois ont mis leur théorie en place dans les années 70 et ils ont mis 25 ans à l’imposer au monde occidental, mais ça a marché.
C’était une stratégie à long terme et si elle est encore là c’est parce qu’elle a laminé au fil du temps dans les esprits tout ce qui restait de la prise de conscience salvatrice de ceux qui ont connu la guerre. Et qu’en face il n’y a plus rien. La mémoire n’est pas la chose du monde la mieux partagée.
A nous de faire la même chose. S’opposer ne sert à rien, il faut proposer autre chose. Et c’est là que nous pouvons agir. Proposons un avenir, une autre vision des choses. Un avenir dans lequel les gens pourraient être heureux. ll ne sert à rien « d’exiger » l’impossible, comme les gosses désobéissants de 68, « proposons » l’impossible et tout le monde nous suivra.
A quoi est-ce que nous aspirons? Comment voudrions-nous remodeler ce monde qui nous appartient pour être heureux ? Voilà les questions qui intéressent tout le monde.
Le capitalisme n’est qu’une fiction, l’argent n’est qu’une somme de 0 et de 1 sur des ordinateurs, sans la moindre existence réelle. Une gigantesque fable qui ne fonctionne que parce que nous y croyons tous plus ou moins, et qui peut s’effondrer du jour au lendemain. Ce jour n’est d’ailleurs sans doute pas si lointain.
S’opposer est déprimant car stérile face à un pouvoir qui n’en a cure. Proposer est au contraire très excitant surtout quand on est créatifs comme toutes les bêtes à cornes qui peuplent les herbages de Ruminances. Il faut retrouver la pêche, avoir envie d’être heureux et de communiquer notre bonheur au monde entier et nous trouverons des gens pour nous suivre.
Comme je le disais la dernière fois, le paradigme de la communication a changé avec l’internet.
Internet est un gigantesque trou noir dont la force gravitationnelle augmente à chaque seconde, et ce n’est pas une image. Tout fonctionne de la même façon, de l’atome à la galaxie. Des pans entiers de la société y sont déjà tombés. Nous y sommes passés aussi. Mais nous avons appris à cette occasion que les trous noirs ne sont que des passages pour aller vers d’autres univers en création. Le centre de gravité de la société se déporte inexorablement vers internet, et les lois de la physique ne sont pas les mêmes sur internet que dans le réel. Les Benjamin Lancar et autres Lefebvre l’ont appris à leurs dépends, et la compil des mensonges de Sarkozy sur Facebook lui fait plus de mal qu’un million de manifestants dans la rue.
Retrouvons la pêche et l’envie de croquer la vie à pleines dents, c’est ce qui peut faire le plus de mal à nos ennemis communs qui ont remplacé l’oppression par la dépression, ce qui marche aussi bien, et demande moins d’intendance. Chaque seconde passée à critiquer leur politique évidemment débile nous ôte des forces. Ignorons-les, il restera toujours assez de monde pour faire leur juste critique, et concentrons-nous sur ce à quoi nous aspirons tous.
Arrêtons de survivre, maintenant il est temps de vivre vraiment et de penser à l’avenir que nous voulons.
Remi Begouen
12 novembre, 2010 à 0:06
Ah ben ça, Christophe, c’est ‘pêchu’ et ‘croquant’ comme idée !!
Vive l’optimisme… de la lucidité !