Applaudissez ! Grâce à la Loi LOPPSI, le grand homme de l’Assemblée Nationale se hausse aux plus aiguës des cimes du déni de démocratie. Par un tour de passe-passe, il réussit à éviter la présence obligatoire d’un juge pour faire fermer un site qui ne lui convient pas. Comme çà ? Comme çà. Pas de procédure, pas de tribunal, pas de débat contradictoire. On ferme ! Le FAI ne peut que se plier à l’injonction, sans murmurer, sans possibilité de contester le bien-fondé d’une mesure impérative. C’est sensé protéger les chères têtes blondes de sites inadéquats à leur âge, mais comme personne n’a le droit de venir contrôler qui a bloqué quoi, toutes les censures sont possibles. Vous avez dit censures ? Non bien sûr, le terme ne sera jamais employé.
Pendant ce temps-là, les fournisseurs d’images pour patronages dans l’air du temps auront peaufiné d’autres filières indétectables, et tout aussi juteuses, mais c’est une autre histoire : on ne va pas mélanger les prétextes et les vrais problèmes, tout de même. A la limite, les instigateurs de ce coup contre la démocratie pourraient même avoir leur pourcentage sur les gains des « amis des enfants ». Cela n’étonnerait personne.
Pour plus de détails, merci de se reporter à l’incontournable Maître Eolas, à sa faconde et à ses explications très pédagogiques.
lapecnaude
3 janvier, 2011 à 5:31
L’argument de Maître Eolas se tient, pourquoi donner à une autorité administrative la possibilité de faire fermer un blog pour cause de « pédopédophilie » (objet de l’article de LOPSI), action qui relève du pénal et nécessite obligatoirement un juge …. je m’explique moins bien que lui, vaut mieux suivre son lien et attendre la décision du Conseil Constitutionnel.
C’est un cas de censure déguisée ! Les Hongrois arrivent !!!!!
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