Accueil Politique Éric Ciotti récidive, et obtient haut la main son second Prix Busiris

Éric Ciotti récidive, et obtient haut la main son second Prix Busiris

5
0
621

brevitudes25.gif

Applaudissez ! Grâce à la Loi LOPPSI, le grand homme de l’Assemblée Nationale  se hausse aux plus aiguës des cimes du déni de démocratie. Par un tour de passe-passe, il réussit à éviter la présence obligatoire d’un juge pour faire fermer un site qui ne lui convient pas. Comme çà ? Comme çà. Pas de procédure, pas de tribunal, pas de débat contradictoire. On ferme ! Le FAI ne peut que se plier à l’injonction, sans murmurer, sans possibilité de contester le bien-fondé d’une mesure impérative. C’est sensé protéger les chères têtes blondes de sites inadéquats à leur âge, mais comme personne n’a le droit de venir contrôler qui a bloqué quoi, toutes les censures sont possibles. Vous avez dit censures ? Non bien sûr, le terme ne sera jamais employé.

loup.jpgPendant ce temps-là, les fournisseurs d’images pour patronages dans l’air du temps auront peaufiné d’autres filières indétectables, et tout aussi juteuses, mais c’est une autre histoire : on ne va pas mélanger les prétextes et les vrais problèmes, tout de même. A la limite, les instigateurs de ce coup contre la démocratie pourraient même avoir leur pourcentage sur les gains des « amis des enfants ». Cela n’étonnerait personne.

Pour plus de détails, merci de se reporter à l’incontournable Maître Eolas, à sa faconde et à ses explications très pédagogiques.

twitter.giffacebookicon3.gifwikio1.jpg

 

Charger d'autres articles liés
Charger d'autres écrits par babelouest
Charger d'autres écrits dans Politique

5 Commentaires

  1. lapecnaude

    3 janvier, 2011 à 5:31

    L’argument de Maître Eolas se tient, pourquoi donner à une autorité administrative la possibilité de faire fermer un blog pour cause de « pédopédophilie » (objet de l’article de LOPSI), action qui relève du pénal et nécessite obligatoirement un juge …. je m’explique moins bien que lui, vaut mieux suivre son lien et attendre la décision du Conseil Constitutionnel.

    C’est un cas de censure déguisée ! Les Hongrois arrivent !!!!!

    Répondre

  2. lediazec

    3 janvier, 2011 à 8:32

    La France est en train de devenir une biscotte qu’on grignote.

    Dernière publication sur Kreizarmor : Place Vendôme, haut lieu de l'indécence

    Répondre

  3. b.mode

    3 janvier, 2011 à 8:35

    Un gruyère à trou-trou…

    Répondre

  4. Rémi Begouen

    3 janvier, 2011 à 9:17

    Outre l’excellent court billet de Babelouest, on est gâté aujourd’hui d’un dessin burqa-cocorico à la Herby en pleine forme et d’une phrase du jour qui renvoie à une belle ‘chronique du fourbe’, à déguster intégralement…

    Répondre

  5. clomani

    3 janvier, 2011 à 9:21

    En bref, on est comme en Chine, sauf que chez nous ça s’appelle démocratie libérale… c’est bien ça ?
    Quand on passe par-dessus la tête des juges pour censurer, on ne peut décemment plus parler de démocratie.
    En attendant, c’est mieux de parler de la censure en Hongrie ou en Chine… ça fait plus exotique.

    Répondre

Répondre à clomani Annuler la réponse.

Consulter aussi

Mais où sont donc partis les Partis ?

Mis à part ceux, élus, salariés du parti, qui en bénéficient directement, comment peut-il …